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Vierzonitude

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Les Prédateurs battent la Chapelle sur Erdre 5 à 3

Publié par vierzonitude sur 15 Décembre 2018, 21:40pm

Les Prédateurs-La Chapelle sur Erdre acte 2. Après la Coupe de rance la semaine dernière où Vierzon avait atomisé la Chapelle 12 à 4, retour à l'Entrepose avec la Chapelle toujours pour le championnat. Et retour à la réalité. Car la proie n'est pas aussi facile à plumer que samedi dernier. Jakub Novak ouvre le score après deux minutes. Cinq minutes plus tard Jérémy Ferragu double la mise. La Chapelle sur Erdre éponge la déficit et glisse un palet dans le camp vierzonnais mais Alix Girardin à la neuvième minute réalise le triplé.

Ryen Pezzola met son équipe à l'abri avant la pause. La seconde partie est stressante. La Chapelle met un deuxième but, puis un troisième cinquante secondes plus tard. Il faut attendre dix-neuf minutes avant qu'Alix Girardin mette de la distance entre les Prédateurs et la Chapelle, 5 à 3 à 21 minutes et 35 secondes. Les Vierzonnais peuvent souffler. Ils remportent la partie en attendant samedi 22 décembre, pour la rencontre choc avec Angers, une équipe qui évolue en Elite et contre laquelle les Prédateurs se sont cassés les dents en mars 2018, en demi-finale de la Coupe de France.

 

Après la Chapelle sur Erdre la semaine dernière en Coupe de France, voici la Chapelle sur Erdre ce samedi 15 décembre en championnat. Hasard du calendrier, les Prédateurs retrouvent donc l'équipe qu'ils ont battus la semaine dernière 12 à 4 dans une Entrepose surchauffée avec des Vierzonnais galvanisés qui ont enchaîné les points. Même si le scénario de la semaine passée risque fort de se renouveler, les Prédateurs doivent quand même veiller à ne pas se disperser et à assurer la victoire, ce samedi soir. Alors, Prédateurs Gogogogogogogogo !!

Les prédateurs de Vierzon 2 rencontres avec la chapelle - Berry Good Vierzon

Les prédateurs de Vierzon 2 rencontres avec la chapelle - Berry Good Vierzon

Mais la confiance était là inébranlable car les supporters des Prédateurs de Vierzon aiment leur équipe, soutiennent leur équipe et toute ces impressions se ressentent dans chacune de leurs p...

https://berrygoodvierzon.fr/les-predateurs-de-vierzon-2-rencontres-avec-la-chapelle/

Les Prédateurs battent la Chapelle sur Erdre 5 à 3
Les Prédateurs battent la Chapelle sur Erdre 5 à 3

Les Prédateurs sont en jambe et en mental : 12 points à 4 contre la Chapelle sur Erdre en 32 è de finale de la Coupe de France, voilà les Vierzon certains d'affronter Angers (Elite) au prochain tour. En attendant de vaincre ce gros morceau (c'est ce qu'on espère), les Prédateurs se sont offerts une petite balade tranquille, chez eux, devant leur public, dans leur chaudron de l'Entrepose. Si la Chapelle sur Erdre a maqué le premier point à presque quatre minutes de jeu, les Vierzonnais leur ont fait payer cher cet affront.

Les Prédateurs font trembler les filets de la Chapelle deux fois de suite avant que la Chapelle ne mette le holà. Mais à 2 à 3, les Prédateurs vont devenir inflexibles enchaînant les buts : 6 à 3 à la mi-temps. A la reprise, les Vierzonnais enfoncent le clou. On atteint le score de 11 à 3. La Chapelle souffre mais sauve son honneur en s'évitant une seconde mi-temps blanche. A 11 à 4, les Prédateurs s'offrent la cerise sur le gateau. Score final 12 à 4. Est-ce qu'on est heureux ? Gogogogogogogogogo ! Au fait, Vierzon retrouve la Chapelle sur Erdre la semaine prochaine en championnat. 

 

Les Prédateurs battent la Chapelle sur Erdre 5 à 3
Les Prédateurs battent la Chapelle sur Erdre 5 à 3
Les Prédateurs battent la Chapelle sur Erdre 5 à 3
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R
Raymond
15/12/2018 20:01
On parle pu dez gilets jaunes tous solidaire alez
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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