En mai 2019, Vierzonitude avait interviewé les frères Novak qui incarnaient alors le club vierzonnais des Prédateurs. Deux ans plus tard, et après cinq ans de présence, le club s'est séparé des jumeaux, Jakub et Lukas Novak dont le palmarès a permis largement de hisser les Prédateurs au plus haut niveau, c'est-à-dire l'Elite.
Dans la presse, le président Pierre Yvon Gomez évoque "une fracture entre eux et une bonne partie du reste de l’effectif. Pour le club, l’équation était compliquée, car si on avait conservé Jakub et Lukas, six ou sept joueurs seraient partis. La décision a donc été très difficile à prendre, car on sait qu’on leur doit notre place en Élite, mais, avec l’ensemble du bureau du club, on a décidé de stopper l’aventure avec eux."
Voici l'interview que Vierzonitude avait réalisé en mai 2019 :
Ça fait quoi d'être des héros sur patins ?
Jakub : Je n'aime pas m'évaluer et si je suis un Predateur à Vierzon, c'est grâce à toute l'équipe. Je suis fier de ce qu'elle a réalisé et il nous manque la dernière étape.
Lukas : Je ne voudrais pas oublier, ce que suis c'est grâce à l'équipe. En trois ans, tout le monde a progressé. C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles nous sommes de retour en finale.

Vierzon vous aime et vous aimez Vierzon. Dites-nous que vous resterez encore longtemps.
Jakub : Tout dépend de la direction du club. Je connais mon opinion et je laisse le soin à la direction de publier ces informations.
Lukas : Je suis heureux à Vierzon. Je laisserai à la direction du club le soin de fournir des informations. Ensuite, je peux faire un commentaire à ce sujet.

Dans quel état d'esprit êtes-vous à un match d'une probable accession en Elite ?
Jakub : Je pense que toute l'équipe est très importante pour chaque joueur et je crois que nous allons célébrer la promotion en Elite avec les fans ce samedi.
Lukas : Nous le souhaitons tous tellement. Mais je veux dire, nous avons un deuxième match à gagner et ce sera difficile comme le premier. Bien sûr, c'est génial de jouer à la maison devant nos fans. Et tout le club a progressé. C'est un long voyage que nous avons fait. Et je crois que nous aurons fini d'attendre l'Elite samedi.
Cette équipe, c'est une vraie famille non ?
Jakub : Je ne dirais pas simplement une équipe mais tout le club.
Lukas : Oui, nous sommes une grande famille. Le soutien de tous (sponsors, supporters, bénévoles) est énorme, un grand merci à tous pour que nous puissions faire tout cela.
Savez-vous combien de points vous avez marqué depuis le début de la saison ?
Jakub : 21 matchs, 57 buts, 25 passes avec la Coupe de France.
Lukas : 21 matches, 27 buts et 42 passes avec la Coupe de France.

Vous échangeriez votre carrière aux Prédateurs contre une place de footballeur au PSG ?
Jakub : J'échangerais avec les Prédateurs au lieu du PSG, je suis un fan de Liverpool.
Lukas : Je n'échangerais rien contre les Prédateurs. C'est une réponse claire. Une fois Prédateurs, Prédateurs pour toujours.

Comment allez-vous préparer le match de samedi soir ?
Jakub : Samedi, je crois que nous serons prêts et que nous ferons tout pour avancer vers l'Elite.
Lukas : En ce qui concerne les autres, il y a une différence entre la finale et le début de saison. Je veux toujours que nous gagnions. Se préparer pour un match est toujours le même entraînement avec l’analyse de votre adversaire.
Que dites vous aux supporters et aux Vierzonnais ?
Jakub : C’est une belle question, le meilleur en France est pour nous. Besoin d'un énorme soutien à la maison et j’en aurai encore besoin samedi.
Lukas : Les supporters depuis que je suis à Vierzon sont les meilleurs au monde et nous apprécions leur soutien.

Cette accession en Elite représente quoi à vos yeux ?
Jakub : L'élite est l'aboutissement du travail accompli par le club et je pense que toute l'équipe attend l'Elite samedi.
Lukas : L'accession Elite est un prestige. Faire partie des 10 meilleures équipes du pays est fantastique. Il y a de grandes villes en Elite à quelques exceptions près, cela signifierait beaucoup pour nous.

Avez-vous un porte-bonheur pendants les matchs et si oui lequel ?
Jakub : Oui, j'ai des rituels, après la mort de mon père.
Lukas : Sous le maillot, je porte une photo de mon père.