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Vierzonitude

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Les serres municipales menacées de disparaître de la surface de Vierzon !

Publié par vierzonitude sur 12 Décembre 2016, 22:07pm

Les serres municipales menacées de disparaître de la surface de Vierzon !

Adieu belles plantes et fleurs en pots ! Les plus de 2.000 mètres carrés de serres municipales risquent de disparaître de la surface de Vierzon. C'est en tout cas ce que craint la C.G.T qui est allé au conseil municipal de Vierzon, montrer qu'elle n'était pas d'accord avec la politique municipale. Nicolas Sansu, le maire de Vierzon, explique, au cours du conseil municipal de ce lundi soir : "j'ai déjà rencontré les organisations syndicales et les agents. Il n'y a pas de décision prise. C'est pour expliquer la situation dans laquelle on est. On ne fera pas mieux avec moins. Je ne sais pas quel service va être affecté. Il y aura forcément des services affectés." Cela a au moins le mérite d'être clair.

La C.G.T peut commencer à affûter ses banderoles, le camarade-maire est décidé : "on fait faire une étude sur les serres municipales. On verra, je ne sais pas quelle sera notre décision. Mais les agents ne vont pas perdre leur emploi." Encore heureux, ce sont des fonctionnaires. Et à l'heure où la ville doit recaser un emploi de la Sem-Territoria, on voit mal comment la ville expliquerait à la C.G.T qu'elle met à l'abri un non-fonctionnaire et qu'elle vire des territoriaux ! Inlassablement, le maire répète la même antienne : "on n'a pas fait le choix, comme nos voisins à Bourges, d'augmenter les impôts. Les concitoyens préfèrent-ils qu'on supprime des services ou qu'on augmente les impôts ?"  Vu le prix qu"on paye déjà avec les services rendus, on peut remettre en question ce genre de déclaration...

Il faut réaliser des économies et pour ce faire, la ville cherche tous les moyens pour parvenir à ses fins. Y compris mettre en boule la C.G.T des municipaux qui ne veut qu'on touche aux serres municipales, un savoir-faire et un faire-valoir de la ville de Vierzon. La CGT qui manifeste pour défendre un service menacé par une ville de gauche, tout se perd ! "Evidemment que les serres sont un beau service mais tous les services de Vierzon sont beaux." Cela n'empêche pas que les coups de ciseaux. Quant à la C.G.T, elle pourra toujours continuer à voter pour le Parti communiste...

Les serres municipales menacées de disparaître de la surface de Vierzon !
Vierzon - Santé et sécurité débattus au conseil municipal [relire le direct]

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Le débat d'orientations budgétaires, traditionnellement prévu en cette fin d'année, étant reporté au conseil de janvier ou février, il sera donc question de l'avancée du programme de renouv...

http://www.leberry.fr/vierzon/economie/politique/2016/12/12/sante-et-securite-debattus-au-conseil-municipal-relire-le-direct_12206046.html

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J
Jag
12/12/2016 22:44
Notre maire , Démolisseur 1er, a donc l'intention après le centre ville, les fours et tout ce qui est à l'abandon, de s'attaquer aux serres. Il a vraiment un sens particulier de la rénovation.
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V
Villecone
12/12/2016 19:47
Vierzon , prochaine ville défleurie avec ses trois pissenlits inscrits sur ces futurs panonceaux ,aux entrées de notre ville!!, et bien sûr ,cela va nous attirer , soit des gens sans culture ou bien des ânes, qui sait ( pour l'entretien , financement oblige) !!.<br /> <br /> Et aussi, avec sa belle gare SNCF, avec ces cinq chrysanthèmes naturels, sur son toit , pour les concours de conneries de vandales!!. Elle est vraiment belle et embellie, notre vie sur Vierzon!!.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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