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Vierzonitude

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Mécontente du résultat, la ville fait reconstruire les immeubles de la rue Brunet

Publié par vierzonitude sur 9 Décembre 2018, 06:20am

Mécontente du résultat, la ville fait reconstruire les immeubles de la rue Brunet

Mécontente du résultat, la ville de Vierzon a décidé de  renoncer à sa future place en centre-ville. Elle va, en effet, faire reconstruire les immeubles de la rue Armand Brunet ainsi que l'ancien Gifi et l'ancienne Rotonde. "En fait, c'était mieux avant", explique-t-on à la mairie "et en plus, on ne voit même pas le canal de l'avenue de la République." Les immeubles seront reconstruits mais avec les anciens matériaux, on fera du mieux qu'on peut, surtout "du vieux qu'on peut", expliquent les responsables de la reconstruction. La ville envisage aussi de recreuser le canal au Forum république. Et de repasser à quatre communes au lieu d'une. 2019 s'annonce remplie de projets.

Ca fait une sacrée place en centre-ville ! - Vierzonitude

Ca fait une sacrée place en centre-ville ! - Vierzonitude

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http://www.vierzonitude.fr/2017/12/ca-fait-une-sacree-place-en-centre-ville.html

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Commenter cet article
R
RIGOULOT jean claude
09/12/2018 17:30
qu'est ce que c'est cette histoire sordide ….????
Répondre
V
vierzonitude
09/12/2018 17:40
Alors, ça commence par un H...
D
Dgust
28/07/2017 23:43
Mécontente du résultat, la ville fait reconstruire l'ancien Gifi !!<br /> <br /> Si cela est le cas , cela voudra dire , que nos élus prennent notre ville, pour une boite géante de légo ou quoi ,pour faire mumuse !!<br /> <br /> Au prix que cela nous coûte ,ils devraient aussi détruire le bowling , si les jeux de billes leurs manquent également!!.
Répondre
A
Andrée
28/07/2017 12:44
Gifi a peut-être laissé l'immeuble en mauvais état mais qui était propriétaire des murs? <br /> Pour les commerces, ce n'est pas le propriétaire qui doit faire les gros travaux?
Répondre
M
Marre
01/08/2017 22:31
Mais qui était propriétaire des murs? <br /> <br /> Vous ne le savez pas Madame, cela m'étonne?,mais c'est le Père Noël bien sûr, tout le monde le savait apparemment,sauf vous !<br /> <br /> Propriétaire de GIFI, il ne pouvait plus l'entretenir et préparer les cadeaux de fin d'année, d'où cette démolition express.<br /> <br /> Dorénavant , vous ne pourrez plus dire que vos questions non plus de réponses et soyez indulgent avec celui-ci , car les enfants l'aiment bien quand même!!.
J
Jag
28/07/2017 10:36
Ce n'était pas l'ancien Gifi, mais l'ancien immeuble des Nouvelles Galeries. Gifi est un vendeur de bimbeloterie qui a squatté cet immeuble pendant quelque temps seulement et qui l'a abandonné dans un état lamentable...à oublier !
Répondre
H
H.G.
28/07/2017 14:29
Psychologie de guerre. Ils l'appellent l'ancien Gifi pour le déshumaniser et le détruire. Mission accomplie.
M
Macaron
28/07/2017 09:53
Tout cela pour une place ? Chère la place ! Il y a des villes qui ont vraiment les moyens.
Répondre
L
Le concombre masqué
28/07/2017 09:15
J ai failli y croire...comme à Vierzon tout est atypique...
Répondre
A
Andrée
28/07/2017 06:56
En tout cas la destruction des immeubles a dégagé la façade de l'opticien, ( qui était un magasin de meubles je crois). C'est une très belle façade qui mériterait d'être mise en valeur par son propriétaire. Et créer des appartement haut de gamme au dessus de l'opticien serait une bonne idée. Créer de la vie en ville, ce n'est pas que des logements sociaux.
Répondre
H
H.G.
28/07/2017 06:41
Je suis allé voir notre ground zero et le moins qu'on puisse dire c'est que c'est pas beau. On nous a promis une belle vue dégagée sur l'eau, mais que nenni, j’ai surtout vu une belle folie et une ancienne poste désormais isolée avec un long mur sur son côté meurtri qui ne veut rien dire sinon faites-moi des fenêtres ou abattez-moi aussi.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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