Maintenant que l'on sait que le maire de Vierzon ne fera pas alliance avec Jean Rousseau, élus de l'opposition, nous voilà revenu dans le bon vieux schéma classique. D'un côté, le Parti communiste cache son étiquette et rassemble désormais la gauche vierzonnaise. De l'autre, le Rassemblement national ne cache ni son étiquette, ni son idéologie dangereuse, ni ses sombres idées, ni son envie de prendre la ville de Vierzon comme un trophée. Voilà ce qui nous pend au nez.
Si le R.N est élu, on aura l'air malin, à Vierzon. Et le chemin est pris pour qu'au second tour de l'élection municipale de mars, nous n'ayons le choix qu'entre le Parti communiste qui voudra une fois de plus tout régenter, comme il le fait depuis 2008, et le Rassemblement national. Un choix à la Macron dont doivent rêver certains.
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Municipales : et pourquoi pas une cinquième liste le temps qu'on y est - Vierzonitude
Et une, et deux, et trois, et quatre...? Aux trois listes déclarées aux municipales vierzonnaises (celle de Christophe Doré sans étiquette, Nicolas Sansu PCF, Bruno Bourdin Rassemblement nation...
http://www.vierzonitude.fr/municipales-et-pourquoi-pas-une-cinquieme-liste-le-temps-qu-on-y-est.htlm
Le Modem et son appendice vierzonnais, Confluences, ont divorcé avec le candidat-gendarme, garanti sans étiquettes. Le Modem va tenter la construction d'une liste bricolée avec la République en marche. Deux listes pour un même électorat, ce n'est pas un gage de rassemblement et de victoire. C'est un ticket gagnant pour la majorité sortante ou l'extrême-droite. Sacré choix !
La machine à perdre est en route. Du moins, tout espoir d'avoir, en mars 2020, une alternative crédible au P.C.F faussement ripoliné et au R.N est morte et enterrée. Car si le Modem monte une liste et que Christophe Doré maintient sa candidature, P.C et R.N se partageront le second tour. Géniale perspective. Confluences évoque une différence d'"éthique", et "un manque de confiance". Le candidat gendarme évoque "les ambitions personnelles" de certains. Mais ni l'un ni l'autre n'ont compris qu'en cas de victoire du RN, ils y seront pour beaucoup.
Le Modem voulait la présidence de la communauté de communes. rien d'autre : « c’était notre accord : lui, la mairie, moi la CDC », lit-on dans la presse. Voilà où nous en sommes aujourd'hui, à Vierzon. A l'heure où les candidats devraient prendre leurs responsabilités politiques face à l'extrême-droite qui a décidé "de mettre le paquet" sur Vierzon, ils continuent, inlassablement, à vouloir le choix du roi, le meilleur au détriment de l'avenir des habitants. Ce serait donc ça ou rien. Alors, ça ne sera rien. Voter pour que des candidats qui ne veulent qu'exaucer leurs ambitions personnels, ce n'est pas du tout l'intérêt général, mais comme d'habitude, l'intérêt particulier. Pauvre Vierzon.