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Vierzonitude

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Noël à Vierzon : la ville achète des chalets pour 35.000 euros

Publié par vierzonitude sur 17 Mars 2023, 20:08pm

On se souvient des nullissimes festivités de Noël place Foch (lire ci-dessous). Et apparemment, on vient de prendre un abonnement pour de la sous-festivité. La ville de Vierzon a en effet décidé d'acheter pour 35.000 euros de chalets pour éviter la location. Sachant qu'ils ne serviront que quinze jours dans l'année, est-ce un bon investissement ? A moins que nos élus aient des idées brillantes pour leur trouver une utilité le reste de l'année ?

Noël à Vierzon : la ville achète des chalets pour 35.000 euros

On s'accordera à dire (hormis les militants aveuglés et sourds) que le Noël à Vierzon est celui de la dèche cette année ! Le prétexte des travaux du B3 pour le campus numérique n'est qu'un prétexte pour ne pas dire que les caisses sont vides à force d'avoir flambé depuis tant d'années. Les prétentions municipales du premier mandat ont le poil terne en 2022. Quatorze ans plus tard, les Estivales du canal somptueux, les Noël à Vierzon dispendieux, hop, terminé !

Les "festivités" réduites au maximum place Foch ressemblent à une kermesse de village, mais après tout, Vierzon n'est-il pas un grand village qui se prend pour une grande ville ? On se demande ce qu'un marchand de champagne vient faire ici, le pauvre. Sans doute quelques bulles pour rehausser ce qui est impossible à rehausser. Mais, il y a quand même eu deux inaugurations : l'une pour la maire adjointe à la culture et l'autre pour la première adjointe. Bonnes fêtes quand même !

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A
Anonyme
18/03/2023 13:46
Bonjour à vous, je me rappelle encore étant petit quand les écoles nous fessait des sortit dans notre beau marché noël, qui comporter de tout pour le plaisir des gens et depuis quelques années je voit que des chalets et un carrousel. <br /> Pauvre Vierzon 🤦🏻‍♂️
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O
Oui
19/12/2022 09:44
Un Noël de la dèche c'est normal dans une ville qui justement s'enfonce chaque jour un peu plus dans la dèche. Comment espérer autre chose avec une municipalité incompétente et usée ?
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A
Anonym
19/12/2022 06:22
Pour y être passé c est désolant .une catastrophe.on ne peut pas refaire un stade de foot pour être dernier et faire plaisir aux autres vierzonais.noel triste a Vierzon comme cette ville est devenue
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V
Vierzonnaise
18/12/2022 17:22
Quelle tristesse ce village de Noël.A11h pas de vin chaud,ni chant de Noël même le père noël n est pas au rendez vous.<br /> A lire l article dans le Berry je m attendais à autre chose.Franchement il aurait mieux valu ne rien faire ! <br /> Vierzon ne se meurt pas, il est déjà bien enterré.
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L
LoL Le retour
18/12/2022 10:43
Eh oui, un peu comme sa belle industrie, et hop!!, le couvercle au dessus et au congélateur pour des mois voir des années ,et cela bien tassé au fond comme par habitude!! :-)<br /> <br /> Vierzon va devenir un village et bientôt un lieu-dit si cela s'empire chaque année comme cela!!
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L
Le vierzonnais
18/12/2022 01:49
Et voila ce qui arrive quand on vit au dessus de ses moyens et croyez bien qu'on ne voit que le haut de l'iceberg comme toujours. Pourvu que cette crise remette les pendules à l'heure. A savoir qu'il faut gérer en bon père de famille, ne s'endetter que pour investir et non pour fonctionner. Faire du social oui mais quand on en a les moyens et surtout que l'offre crée la demande dans ce domaine aussi. Et commencer par rendre tous les locaux que la ville loue au privé.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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