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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Nos lecteurs sont formidables !

Publié par vierzonitude sur 17 Octobre 2018, 17:31pm

Retrouvez ici les photos de nos lecteurs.

Notre belle forêt de Vierzon route de Paris la ou il y avait la friterie. (Stéphane Mathe)
Notre belle forêt de Vierzon route de Paris la ou il y avait la friterie. (Stéphane Mathe)
Notre belle forêt de Vierzon route de Paris la ou il y avait la friterie. (Stéphane Mathe)

Notre belle forêt de Vierzon route de Paris la ou il y avait la friterie. (Stéphane Mathe)

"Vu chemin des Gaudrets. J'ai d'abord cru à des ruches.Fausse joie." Simon Rodier.

"Vu chemin des Gaudrets. J'ai d'abord cru à des ruches.Fausse joie." Simon Rodier.

Photo Anny Dyourlove : aujourd hui (mercredi 10 octobre), journée ensoleillée prévue par Météo France.

Photo Anny Dyourlove : aujourd hui (mercredi 10 octobre), journée ensoleillée prévue par Météo France.

Photo Sandra Minnens.

Photo Sandra Minnens.

Photos Marie Astrid Delannoy Boucena.
Photos Marie Astrid Delannoy Boucena.

Photos Marie Astrid Delannoy Boucena.

Un truc moche. photo Marie Gob'z

Un truc moche. photo Marie Gob'z

Je n'ai pas beaucoup de photos dans mon téléphone (la plupart sont sur mon disque dur mais plus d'ordi pour vous les montrer) mais quand même quelques images sympas … ici, le Cher (comme le port salut, c'est écrit dessus) depuis la rue des Ponts. Photo Geoffrey Maugars.

Je n'ai pas beaucoup de photos dans mon téléphone (la plupart sont sur mon disque dur mais plus d'ordi pour vous les montrer) mais quand même quelques images sympas … ici, le Cher (comme le port salut, c'est écrit dessus) depuis la rue des Ponts. Photo Geoffrey Maugars.

Au petit matin (Photo Sébastien Laroche)

Au petit matin (Photo Sébastien Laroche)

Toute légende est inutile, ah mince, il y en a une... (Photo Jean-Luc Gayet).

Toute légende est inutile, ah mince, il y en a une... (Photo Jean-Luc Gayet).

Photo Alexandra Quentin

Photo Alexandra Quentin

"Le canal du Berry entre Vierzon et Givry sans eau. Du jamais vu. Je trouve cela honteux et que l'on ne me dise pas que cela est dû à la sécheresse..."

L Yevre dans un état de sécheresse absolue. ...et les odeurs qui vont avec.....du jamais vu. ...désolant (Carol-Bour Moreira)

L Yevre dans un état de sécheresse absolue. ...et les odeurs qui vont avec.....du jamais vu. ...désolant (Carol-Bour Moreira)

"Un truc moche" (Photo Fabrice Mandereau).

"Un truc moche" (Photo Fabrice Mandereau).

"Un truc beau" (Photo Fabrice Mandereau).

"Un truc beau" (Photo Fabrice Mandereau).

Bord du Cher. (Photo Maria D. Bois)

Bord du Cher. (Photo Maria D. Bois)

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S
Simon Rodier
17/10/2018 13:44
Bonjour à toutes et tous.Les forêts d'Ile de France sont aussi confrontées aux dépôts d'ordures.La r egion Ile de France présidée par Madame Pécresse vient de mettre en place une application pour signaler les ordures et détritus.Cette application s'appelle AC DÉCHETS.Qu'attendent l'ONF,la ville de vierzon le Departement et la Region pour mettre en place un tel dispositif?Car disons le clairement,les confins de Vierzon et la foret domaniale entre la RN20 et la route d'Orsay sont saccagés par des porcs parfaitement humains.Ce ne sont pas les sangliers qu'il faut chasser mais les facheux qui confondent notre forêt avec la dechetterie.
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L
Lusor
08/10/2018 22:24
Il y a quelques jours je suis allé spécialement au bord du canal aux Forges pour le voir pratiquement à sec. J'habite ici depuis 50 ans et je ne l'avais vu dans cet état. C'est paradoxal au moment où revient à Vierzon un bateau berrichon.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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