C'est fort de café d'affirmer, de la part du maire de Vierzon, de ne pas avoir reçu une demande officielle de surseoir à la vente de la maison de Célestin Gérard de la part de citoyens, quand la ville, elle-même, vend en catimini, à un acheteur désigné surtout pas par le hasard, cette même maison.
D'autant que la demande est publique puisqu'elle est passée dans la presse locale et que ça vaut bien une lettre oblitérée jusque dans la boite de la mairie. Demander à des citoyens qui refusent cette vente ce que la ville n'a même pas la politesse de leur accorder, c'est-à-dire les mettre au courant d'un bien public et patrimonial, c'est donc ainsi que l'on fait de la politique, à Vierzon.
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En s'arrogeant tout les droits, y compris l'impolitesse de ne pas informer les électeurs, certes seulement 3.591 sur plus de 18.000 votants. Sauf qu'en dehors de cette poignée d'électeurs, il y a encore 26.000 habitants qui aimeraient, peut-être pas tous, être informées du minimum et du nécessaire.
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En tout cas, il est clair que la ville de Vierzon n'a pas envie de donner raison à une poignée de récalcitrants quand bien même, le parti au pouvoir à Vierzon, ne représente aussi qu'une poignée de récalcitrants. Entre récalcitrants, on aurait pu s'entendre. Rappelons qu'en effet, un courrier est arrivé en mairie avant le conseil municipal parce que Vierzonitude avait découvert, dans les délibérations que cette maison avait été vendue à un acheteur désigné.
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Et que la mairie a rétropédalé, c'est qu'elle n'était pas sûre de son coup, en imposant une date limite au 30 avril, histoire de bâcler cette vente et de ne pas cristalliser la contestation contre elle. La méthode vierzonnaise, quoi, où le dialogue, la concertation et la démocratie élémentaire, on s'assoit dessus pour que règne la raison du politique.
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Cette vente est une ineptie, un gaspillage du patrimoine local. N'y-a-t-il donc de respect que pour le départ du Tour de France ou les communards vierzonnais ? N'y-a-t-il de respect, dans cette ville, que pour ce qui constitue essentiellement le socle d'une idéologie. Ou d'une hégémonie. Dire que Vierzonitude s'apprête à être d'accord avec un membre de la France insoumise qui a évoqué "l'hégémonie communiste". On y est puisque la simple volonté de citoyens qui souhaitent qu'un patrimoine reste dans le domaine public s'y heurte. Et demain, on va vendre quoi pour remplir les caisses de la ville ? Le site de la Française ?