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Vierzonitude

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Nouvel atelier relais sur le parc technologique

Publié par vierzonitude sur 5 Avril 2019, 15:00pm

Nouvel atelier relais sur le parc technologique

La CDC a lancé les travaux pour la construction d’un atelier-relais, pour plus de 400.000 euros, de 295 mètres carrés avec une partie atelier de 261 mètres carrés et une autre partie de 34 mètres carrés composée d’un espace accueil, de deux bureaux, d’un sanitaire et d’un espace cuisine. Ce bâtiment sera destiné à la location pour une entreprise dont le nom reste pour l'instant secret... Une façon de dire qu'il n'y a pas de candidat pour la location.

Cet atelier sera implanté sur la phase 1 du Parc Technologique de Sologne, une phase bouclée, la phase 2 accueille le Pôle Poids Lourds et la phase 3 est en projet pour fin 2019 avec la viabilisation des terrains. 

Nouvel atelier relais sur le parc technologique

Le parc technologique de Sologne, le long de la rocade nord ne cesse de s'agrandir. La communauté de communes prévoit en effet  en plus de la construction d’un atelier relais 

 

Le parc technologique de Sologne ne cesse de s'étendre

 

des travaux de viabilisation de terrains pour 1 421 000,00 € HT et l’installation d’une vidéo protection pour 10 000,00 € HT ainsi que l’installation d’éclairage au niveau des 3 bâtiments pour 10 000,00 € HT.

Les bâtiments génèrent des frais de fonctionnement des notamment pour le Centre d’innovation et de Développement Economique, des dépenses d’entretien des zones (voirie espace vert...), des dépenses d’éclairage public, des dépenses pour la promotion du Parc Technologique de Sologne, et des diverses charges de gestion courante,taxes et redevances liées aux bâtiments (taxes foncières et taxes d'urbanisme) pour 388 792,80 € HT,

Les revenus des locations d’immeubles et les charges locatives pour 232 258,84 € HT, dont 144 726,84 € HT pour le Centre d’Innovation et de Développement Economique, la Pépinière et l'Hôtel d'Entreprises.

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Commenter cet article
L
LoL
05/04/2019 20:01
On va bientôt l'avoir notre piste de soucoupes volantes, vous verrez, c'est bien parti pour le prochain projet ! ^.^<br /> Anticiper les choses primordiaux, ils connaissent à merveille sur Vierzon, sauf pour les choses du quotidien,alors soyons très patients , attendons avant le retour d'E.T, il va revenir , il nous l'a promis,et tout sera prêt rapidement pour son retour ,à coup sûr !! :-)
Répondre
H
Hamou Mamar
05/04/2019 16:23
Et après ça vient nous parler d'écologie.
Répondre
L
LoL
06/04/2019 11:59
Ils ont confondu l'écologie et l'école aux "GIE", bah ça arrive !! :-)

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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