Dans un article, le quotidien Le Monde explique qu'"aux yeux de Pôle emploi, Uber Eats et consorts sont des employeurs comme les autres. Au début de l’été, des annonces pour recruter des « coursiers partenaires indépendants » pour Uber Eats ont été publiées sur les pages Facebook de plusieurs agences régionales de l’opérateur public. Des offres d’emploi qui n’ont pas manqué de susciter quelques remous sur les réseaux sociaux."
Et devinez quelle agence Pôle emploi cite le quotidien ? Vierzon. "«Vous recherchez un complément de revenus ou une activité à temps plein, avec la liberté d’exercer quand et où vous le voulez ? Participer à la prochaine réunion d’information collective le 24 juin à 14 heures dans les locaux du Pôle emploi de Vierzon », affiche ainsi la page Facebook de l’agence en question."
Rien d'illégal en effet, mais le quotidien explique qu'"en plein conflit Deliveroo, alors que les coursiers du service de livraison manifestaient contre leurs conditions de travail, ces annonces ne sont pas passées inaperçues" d'autant que cette forme d’emploi "ne garantit aux coursiers ni rémunération minimum mensuelle, ni complémentaire santé, ni chômage."
Le Monde ajoute : "Interrogé, le service communication de la direction générale de Pôle emploi confirme que l’agence travaille non seulement avec Uber Eats, mais aussi avec Deliveroo. Actuellement, une cinquantaine d’offres du service de livraison de repas à domicile pour recruter des « coursiers partenaires » sont diffusées sur le site de Pôle emploi."
Pour le Monde : "L’ubérisation ne paraît plus être une ligne rouge à ne pas franchir pour l’opérateur public. Sur le site de Pôle emploi, Uber est d’ailleurs présenté comme un prestataire « fortement créateur d’emplois ». Plus globalement, le travail en freelance est promu comme un moyen de « se remettre rapidement en selle ».