Dans un texte publié sur son compte facebook, le 20 octobre dernier, le maire de Vierzon, Nicolas Sansu annonçait que "dès le mois de novembre, et parce que je crois au débat démocratique, je prendrai l’attache des autorités de l’Education Nationale pour qu’une grande action sur « la laïcité, notre bien commun » soit entreprise sur notre territoire", sans préciser quelle forme prendra cette action. Il écrit notamment que "le terrorisme islamiste, fondé sur l’ignorance et l’obscurantisme et qui n’a donc à voir avec aucune religion, vient de frapper au cœur ce qu’il y a de plus cher dans notre société et au plus profond de notre République : l’école.
Face à l’ignoble attentat qui a coûté la vie à Samuel PATY, professeur d’Histoire-Géographie à Conflans Sainte-Honorine, notre responsabilité d’élus du peuple est immense. Nous devons à nouveau faire société, afin que les haines et les divisions cessent de prospérer. Nous devons, tous et ensemble, faire que nos valeurs républicaines soient respectées par tous, au travers notamment de la liberté de conscience et de la liberté d’expression, valeurs cardinales d’une société progressiste et émancipée".
Il ajoute que "rien n’est donc plus urgent aujourd’hui que d’affirmer le rôle de l’Education Nationale dans la transmission des savoirs, et plus encore dans la nécessité d’accompagner nos enfants et nos jeunes vers l’ouverture au monde, par un esprit critique et civique développé qui leur permette de penser la société de demain.
Que nos enseignants se voient ici assurer de notre soutien indéfectible. Notre République sociale, démocratique, laïque ne s’est pas faite en un jour. Elle a connu de multiples ennemis, capables d’actes criminels pour la faire tomber. Nous combattrons donc tous les extrémismes, y compris ceux d’extrême droite qui n’hésiteront jamais à tirer profit d’un acte aussi barbare que celui ayant conduit à l’assassinat de Samuel PATY."