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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


On ne peut pas réclamer l'indépendance des médias et leur imposer son point de vue

Publié par vierzonitude sur 30 Décembre 2018, 06:40am

Trouvé sur les réseaux sociaux. Question : est-ce représentatif ?  Dans le doute, on a répondu.

Trouvé sur les réseaux sociaux. Question : est-ce représentatif ? Dans le doute, on a répondu.

Non, la presse, en général, n'oublie pas le contexte dans lequel est né le mouvement des gilets jaunes. Il n'y a qu'à lire, par exemple, le récent carnet de bord de Florence Aubenas, dans Le Monde ou les articles du Berry républicain parlant des GJ sur les ronds-points du département.  

Combien d'émissions de télé ont donné la parole aux GJ ? Combien sont-ils à s'exprimer dans la presse ? Ils le font. Et à partir du moment où ils le font, leurs propos et leurs actions sont critiquables, comme ils critiquent l'action du gouvernement et les propos du chef de l'Etat. C'est le propre de la démocratie. La presse peut et doit à la fois, rendre compte des revendications, des avancées qui ont cours grâce au GJ, mais aussi des violences, des incohérences parfois.

Les journalistes sont indépendants parce qu'ils ont, comme les GJ, une conscience.  A chaque fois qu'une critique fuse, de la part des GJ, la même question est posée : "lisez vous la presse" ? Réponse : non, plus, sûrement pas... pour la majorité des réponses.

Comment peut-on reprocher que la presse appartienne à des groupes, industriels entre autres,  si personne n'achète cette même presse, si les lecteurs ne sont pas les acheteurs ? Si l'information est considérée comme un dû. L'indépendance de la presse sera d'autant plus vraie si on achète de la presse, si l'on fait ce geste militant de payer pour être informé. 

Plus elle sera achetée par ses lecteurs, moins elle sera dépendante de groupes qui, eux, seuls, aujourd'hui, ont les moyens d'investir. Sans ces groupes, combien de journaux n'existeraient plus ? Dans le Cher, il y avait jadis deux journaux locaux, il n'en reste plus qu'un car le second n'avait plus les moyens de maintenir son édition. La presque totalité des départements est dans ce cas-là.

Internet a bousculé le fragile équilibre des journaux qui restent, l'information est disponible rien qu'en se baissant pour la ramasser. Sauf que pour l'amener jusqu'aux lecteurs, il faut la collecter, la vérifier, la croiser, la recouper, la mettre en forme. Pour cela, il y a les journalistes comme il y a les maçons qui font un mur, les charcutiers qui font les rillettes.

Quant au traitement médiatique, les gilets jaunes agissent comme les critiques qu'ils font à la presse : ils aimeraient lire ce qui les arrangent, voulant mettre ce qui les dérangent de côté. Qu'ils se rassurent : les élus sont pareils. Quand leurs chaussures brillent sous le cirage médiatique, ils sont heureux.

Mais quand la brosse n'est plus à reluire, ils mettent la liberté d'expression dans leur poche, leur mouchoir par-dessus et agissent comme des petits marquis à qui l'on doit tout. Y compris les honneurs permanents de la presse. Ce sont les mêmes qui sont Charlie et qui qui clouent des journalistes au pilori pour une phrase qui leur déplaît. 

Imposer sa version des choses à la presse, c'est déjà piétiner son indépendance. Il ne faudrait donc parler que des gilets jaunes victimes et ne pas parler des forces de l'ordre, par exemple, dont certaines aussi sont victimes ? Il ne faudrait donc traiter l'information que du côté des gilets jaunes, pas des forces de l'ordre, ni des commerçants, ni de ceux qui sont contre, ni du côté du gouvernement ?

Mais alors ce traitement ne serait pas objectif, il ferait plaisir aux GJ mais il ne serait ni objectif, ni indépendant ? Les gilets jaunes parlent de calomnies car la presse n'écrit pas ce qu'ils veulent ?

Et quand les GJ tentent de "chasser" des journalistes alors qu'ils sont sur la voie publique, quand les mêmes insultent les journalistes, quand ils assimilent la presse, y compris locale, à des ennemis, complices du gouvernement, ou à des ennemis de classe, où est l'objectivité que les GJ réclament de la presse quand eux-mêmes se livrent à ce genre d'acrobatie intellectuelle ? Les GJ reprochent le "buzz" des médias mais si ce "buzz" était du à l'action des GJ, en feraient-ils toujours le reproche ?

On peut entendre la souffrance des gens, leur ras le bol, le mépris qu'ils ressentent face à des politiques déconnectés, mais quand on lit, sur une page locale, au moment de l'attentat de Strasbourg que le gouvernement aurait créé de toutes pièces cet attentat pour mettre les GJ au second plan, il n'y a plus ni objectivité, ni indépendance, ni même rationalité de la part de certains. Quand on nous tient un discours sur les migrants, on est loin du pouvoir d'achat. L'outrance est ainsi partout, y compris dans les rangs de ceux qui la dénoncent.

Et quand on prône la démocratie, comme c'est le cas, quand on veut l'enrichir, on n'interdit pas aux journalistes de rendre compte de ce qu'ils voient, même quand vous n'êtes pas d'accord avec le compte-rendu. On ne prône pas le droit à l'image en prenant en photo un journaliste pour le mettre "wanted" sur les réseaux sociaux.

On ne peut pas réclamer la liberté d'information en demandant aux médias de ne relayer qu'une partie des choses.  On ne se revendique pas du peuple en se prenant pour ses dirigeants, en rétablissant la guillotine même factice, en mimant une décapitation même sur un mannequin, en cultivant l'insulte, en s'emparant de symboles violents qui sont, justement l'antithèse d'une démocratie. Ce sont autant de tâches sur la légitimité des revendications. Les GJ ont obtenu en un mois, plus que les syndicats en vingt-cinq ans. Ce n'est pas rien.

Enfin, on ne souhaite pas l'objectivité des uns tout en assumant son contraire pour d'autres. Il faut de la rationalité et, sur le terrain, parfois, il y a un manque de rationalité. Alors, traiter les journalistes de facho collabo, devant le siège de France Télévision, n'est pas une façon saine d'aborder une autre façon de pratiquer la démocratie.

La liberté, l'égalité, la fraternité, c'est le socle, on est d'accord.  Le respect des autres, pour ce qu'ils sont, pour ce qu'ils font, même s'il y a des désaccords, c'est essentiel. "Porter un gilet jaune, c'est un honneur", lit-on. "Pourquoi n'en parlez-vous pas ?" Parce que ce n'est pas une information. Ce n'est pas non plus la vérité. C'est une vérité. Une vérité parmi d'autres. 

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B
J'ajoute un autre commentaire, ici, puisque habitant la même région j'espère avoir l'occasion de discuter de vive voix avec, vous, monsieur le journaliste. C'est le dernier. Pour l'instant.<br /> Vous écrivez "On peut entendre la souffrance des gens, leur ras le bol, le mépris qu'ils ressentent face à des politiques déconnectés, mais quand on lit, sur une page locale, au moment de l'attentat de Strasbourg que le gouvernement aurait créé de toutes pièces cet attentat pour mettre les GJ au second plan, il n'y a plus ni objectivité, ni indépendance, ni même rationalité de la part de certains. Quand on nous tient un discours sur les migrants, on est loin du pouvoir d'achat. L'outrance est ainsi partout, y compris dans les rangs de ceux qui la dénoncent." Je suis partiellement, ici, d'accord avec vous! Les théories complotistes sont le terrain où la pire désinformation s'exprime... D'accord sur ce point! <br /> Mais ne croyez vous pas que lorsqu'un tel évènement arrive, et qui est souvent le fait d'une petite frappe, d'un désaxé ou d'un parfait imbécile criminel (comme c’était le cas à Strasbourg - dont les résultats de l'enquête suivant la mort du tueur ont très vite été étouffés!) il est volontairement monté en épingle par le gouvernement?.?? <br /> Ça ne vous choque pas qu'un Jean Michel Apathie, prenant prétexte de cette tuerie (complètement indépendante, vous en conviendrez, des Gilets Jaunes) considère les manifestations d'yceult comme "indécentes" et affirme qu'il conviendrait de les interdire.??? Non, cela ne vous dérange pas!? Et puis cette affaire Benalla qui prouve la CORRUPTION du pouvoir en parlerez vous... Enfin quand donc lira t'on une véritable enquête sur les conditions de vie vie de ceux qui ont moins de mille euros par mois pour vivre et qui, pourtant, ont trimés, sués sang et eau, pour que les générations suivantes (la votre Monsieur le Journaliste) bénéficient des protections sociales que ce Macron et son gouvernement, s'acharnent à détruire?<br /> Ceci dit Monsieur le Jouir-naliste, passez un bon réveillon de fin d'année... Si vous en avez les moyens!<br /> Je vous souhaite une bonne année 2019!
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J
Il est, quoi qu'il en soit, intolérable de voir que des individus emportés par le joyeux phénomène de foule en viennent à ne jamais condamner la violence par peur de ... représailles de leurs amis gj . L'usage de la violence dans les discours et dans les actes des gj ainsi que l'usage de " je ne parle que pour moi, je ne suis pas responsable des conséquences" sont des choses intenables si on veut avoir une démocratie. Si on veut une démocratie, la violence ne peut être justifiée que par la légalité, par un droit et un engagement policier ou militaire. Et la responsabilité des victimes de ces mouvements des gj est partagée entre le gouvernement et les gilets jaunes eux-mêmes! Les deux camps sont responsables par leur action et leur aveuglement. Être sur un rond point et bloquer la circulation c'est faire un acte illégal qui engendre forcément, inévitablement des conséquences dans la vie de ceux qui se retrouvent bloqués et qui n'ont rien fait de mal aux gilets jaunes. C'est prendre le risque d'un accident, c'est retarder tel soin ou telle intervention pour sauver une vie humaine, la vie d'un frère, d'un autre citoyen. La république laisse faire cet acte illégal car elle respecte et tolère le droit de parole et de manifestation même si cela peut avoir des conséquences dangereuses. Le refus des gilets jaunes de se former dans leurs manifestations de façon structurée et encadrée par les forces de l'ordre vise inévitablement à créer du désordre. Ce choix des gilets jaunes les rend donc RESPONSABLES eux aussi des violences et des désordres, car leurs actes, leurs façons d'agir permettent et justifient tous les prétextes aux destructions. Les pseudos leaders des gilets jaunes sont dans des propos souvent borderline qui nuisent à leur revendication de pouvoir d'achat. Quant à leur ultime demande de référendum ... oui mais pourquoi? La base est le pouvoir d'achat et tout semble filer en R.I.C.! ? difficile de comprendre l'emportement de cette foule qui répète sans réfléchir des mots d'ordre sans responsables, sans visages. Et même le pouvoir d'achat, on entend ces derniers jours des gilets jaunes demander 300 euros de smic en plus ... oui mais où? prises dans quelles poches? donnés par qui et pour qui? pour certains qui savent déjà très bien profiter de notre système social plus bienveillant que dans la plupart des autres pays? et les autres? ceux qui auront eux aussi trimé à travailler des années et verront certains prendre une augmentation du smic qu'eux n'auront pas voire qu'eux devront payer par leurs impôts , y a-t-il dans tout cela une vision d'ensemble ? non! pas plus que le gouvernement, les gilets n'ont une clairvoyance cohérente de la situation et de l'économie.... Il serait temps , mais l'âme française semble tellement embourbée en ces semaines de décembre, de trouver une voie au-dessus, une voie claire, équilibrée qui ramène l'ordre, la raison et l'humanité dans les calculs des deux camps.
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B
Monsieur le journaliste. <br /> Vous écrivez "On ne peut pas réclamer la liberté d'information en demandant aux médias de ne relayer qu'une partie des choses. " C'est pourtant ce que vous faites lorsque vous minorez volontairement le nombre de manifestant, lorsque que vous signalez des vitrines brisées attribuées aux gilets jaunes (globalement... où est le journalisme dans ce genre d'amalgame?) et surtout en omettant de parler des très nombreux blessés parmi ceux-ci (où est l'information honnête???) Vous faites partie d'une caste qui a bénéficié des mêmes avantages que les grands bourgeois qui nous gouvernent et que vous avez côtoyé dans les mêmes grandes écoles où il faut "un pognon de dingue" pour y entrer... <br /> Votre article, contrairement au tract que vous avez reproduit en tête de celui-ci est une mélopée lancinante de phrases stéréotypées : "Les journalistes sont indépendants parce qu'ils ont, comme les GJ, une conscience." "Comment peut-on reprocher que la presse appartienne à des groupes, industriels entre autres, si personne n'achète cette même presse, si les lecteurs ne sont pas les acheteurs ? Si l'information est considérée comme un dû." Oui, monsieur le journaliste, l'information honnête des citoyens est un devoir qui dépasse largement les scrupules que vous avez concernant votre presse aux ordres... C'est une OBLIGATION: tout citoyen doit être informé correctement sans qu'interfèrent les pouvoirs financiers! <br /> Et vous continuez "Il ne faudrait donc parler que des gilets jaunes victimes et ne pas parler des forces de l'ordre, par exemple, dont certaines aussi sont victimes ?" Mais, monsieur le journaliste, pensez-vous que ne parler QUE des victimes côté "robots" harnachés comme Goldorak et portant matraques, lance-grenades, boucliers, et bombes lacrymogènes (six dans un gilet pare-balle) sans mentionner les tirs tendus de grenades partout interdites en Europe (cette "grande Europe que vous défendez !), les très nombreux blessés (plus de mille.... mais vous vous en foutez!) parmi les gilets jaunes, les violences sadiques des flics, les arrestations arbitraires complètement inadmissibles en démocratie... Voici donc ce que vous qualifiez d'objectivité: un regard tourné toujours du côté des plus riches, des plus puissants, des plus brutaux! <br /> Et vous poursuivez... "On ne peut pas réclamer la liberté d'information en demandant aux médias de ne relayer qu'une partie des choses.On ne se revendique pas du peuple en se prenant pour ses dirigeants, en rétablissant la guillotine même factice, en mimant une décapitation même sur un mannequin" Mais monsieur le journaliste parlez-vous des 10 morts que l'on compte aujourd'hui parmi les gilets jaunes, des conditions dans lesquelles ces morts sont survenues???? Non évidemment! Le mannequin symbolique décapité d'un apprenti tyran vous choque bien plus! <br /> Votre grandiloquente lamentation continue en affirmant "Alors, traiter les journalistes de facho, devant le siège de France Télévision, n'est pas une façon saine d'aborder une autre façon de pratiquer la démocratie." Oui monsieur le Journaliste, France-télévision, comme d'ailleurs TOUTES les radios macroniennes (France-Inter, France-Culture, France-Info) pratiquent depuis le début de notre mouvement une désinformation INCESSANTE ET INADMISSIBLE qui s'apparente à du bourrage de crâne! <br /> Une telle désinformation n'a eu cours que dans des régimes non démocratiques: nazisme, stalinisme, fascisme, pétainisme et toutes les dictatures qui perdurent dans ce monde et pour lesquelles vous avez les yeux doux (lorsqu'on vous le demande en "haut"!)... Par conséquent vous traiter de facho (comme vous écrivez) est non seulement une bien faible injure par rapport à celle que vous pratiquez devant les 70 % qui rejettent Macron... Vous ressemblez par cet article falsificateur à certains collaborateurs d'une bien triste période de notre histoire!<br /> Bref votre diatribe ressemble à une pleurnicherie d'enfant gâté qui, si elle n'était à pleurer, serait à considérer comme une farce!<br /> Un retraité qui n'a que 870 euros pour vivre par mois!
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V
L'avantage de prendre une démocratie pour une dictature et qui, au final n'en est pas une, c'est que votre commentaire peut être lu de tous. Dans d'autres circonstances, je vous cite "des régimes non démocratiques: nazisme, stalinisme, fascisme, pétainisme et toutes les dictatures qui perdurent dans ce monde et pour lesquelles vous avez les yeux doux", vous ne feriez que crier dans le vide, et encore, crier ne vous serez pas permis. L'information est un dû, dites-vous. Tempérez ses propos aussi. Vous pouvez croire à tout ce que vous affirmez, mais un mensonge, même répété à plusieurs, ne fera jamais une vérité. Vous parlez de désinformation, mais ce n'est pas en vomissant la presse comme vous le faites, que vous gagnerez en crédibilité. Heureux que ma "grandiloquente lamentation" a pu donner naissance à votre soupe qu'en tant que défenseur des dictateurs, j'ai la joie de publier car contrairement à vous, le sens du débat, ici, n'est pas unique.
L
Je me permets d'encourager Vierzonitude à écouter (et pourquoi pas à faire connaître) cette nouvelle chanson de Gauvain SERS intitulée Les oubliés et dans laquelle se retrouveront toutes les contrées, dont la nôtre, aujourd'hui dans la diagonale du vide : https://www.youtube.com/watch?v=r_PW-HZPIj8<br /> Un peu de musique aidera peut-être aussi les GJ alcoolisés du giratoire des Forges à digérer le post de Vierzonitude.
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B
"Un mensonge même répété à plusieurs, ne fera jamais une vérité" La force des médias est certes plus grande que la voix des Gilets Jaunes, qui pourtant par leur faibles moyen entraînent l'adhésion d'une bonne partie (bien plus de la moitié) de la population en âge de comprendre quels ont les enjeux et donc citoyens à part entière (n'en déplaise à votre analyse méprisante).... Je ne "vomis" pas contre la presse... Mais j'affirme, comme beaucoup d'analystes (Todd, Choiuard, etc...) qu'elle est aux ordres des évadés fiscaux qui la dirige... Vous préférez les matraques aux gilets jaunes, c'est votre choix! Ne venez pas ensuite pleurnicher lorsque, ayant eu droit de cause, notre mouvement chassera tous les désinformateurs , et les empoisonneurs du réel... Comme le prouve votre réponse puisqu'elle ne mentionne aucuns des faits auxquels je fais référence (vous seriez bien gêné pour y répondre!)... Quant aux grotesques petites phrases de vos laudateurs elles n'injurient que leurs auteurs!<br /> Les gilets jaunes c'est la lutte des classes dans son acception la plus authentique: que les tenants de la grande bourgeoisie entrent en lisse, ce n'est pas surprenant!<br /> Je vous salue monsieur "Le journaliste"!
A
Vous trouvez paradoxal que les Gilets Jaunes critiquent les médias sans lire la presse. <br /> <br /> En réalité, les Gilets Jaunes concentrent principalement leurs critiques sur les médias nationaux, surtout audio-visuels (France télévision, BFM, LCI). La presse écrite, de proximité, semble beaucoup moins concernée.<br /> <br /> Vous prenez fait et cause pour l'ensemble des médias, mais vous-même, prenez-vous le temps de regarder France 2 ou BFM. Traiteriez-vous l'information comme eux ?<br /> <br /> L'information pour être amenée jusqu'au lecteur demande dites-vous un travail de collecte, de vérification. Elle doit être croisée, recoupée et mise en forme.<br /> <br /> Certes, mais il existe aussi une information "mainstream" qui se limite aux dépêches "bâtonnées" de l'AFP. Vous pouvez ainsi lire au mot près le même papier dans le Figaro, Le Monde et l'Obs. <br /> <br /> Dernière chose, les Gilets Jaunes auraient traité les journalistes de "fachos", devant le siège de France Télévision. Sauf preuve du contraire, j'ai entendu il me semble "collabos".
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V
Sur le mot "collabo" oui vous avez raison.

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