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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Où en est la promesse d'un nouvel aménagement de l'avenue de la République ?

Publié par vierzonitude sur 5 Août 2022, 15:13pm

La liste Vierzon, notre passion commune menée par l'ex-maire devenu député annonçait, lors de sa campagne des municipales, "un nouvel aménagement de l'avenue de la République". Il a fallu deux mandants pour s'en apercevoir, c'est long. Avec cette précision, "l'avenue de la République réhabilitée pour donner la priorité aux piétons". C'est carrément futuriste là ! 

Vierzonitude avait ressassé, depuis l'annonce des travaux de la place Jacques Brel, que l'avenue de la République, aussi, devait être, dans la foulée réhabilitée. On ne sait pas encore quoi, comment, (sens unique, si oui dans quel sens ? Trottoirs élargis ? Bancs ? Arbres ?) Mais en tout cas, Vierzonitude a toujours milité pour un sens unique dans cette avenue, des bancs, des arbres. 

Où en est la promesse d'un nouvel aménagement de l'avenue de la République ?
Sens unique avenue de la République : il y a urgence - Vierzonitude

Sens unique avenue de la République : il y a urgence - Vierzonitude

Ce sera, à n'en pas douter, du moins, on l'espère, un thème développé lors de la campagne des municipales : la mise en sens unique de l'avenue de la République. Impossible de s'exonérer d'un...

http://www.vierzonitude.fr/sens-unique-avenue-de-la-republique-il-y-a-urgence.html

On ne peut pas imaginer que l'avenue de la République reste en l'état, avec ses deux sens de circulation, ses pavés roses démodés, son absence de végétation et ses trottoirs racornis. De même qu'il est impensable d'imaginer que les rues piétonnes Gallerand et la rue Joffre ne bénéficient pas, en même temps que la place Jacques Brel d'un traitement urbanistique de fond. De cette façon, le centre-ville de Vierzon aura toutes les chances de reconquérir non seulement ses commerces, mais aussi ses habitants.  Les candidats aux élections municipales de Vierzon doivent inclure ce projet dans leur programme.

L'avenue de la République dans tous ses états : après le goudron, les plumes !
L'avenue de la République dans tous ses états : après le goudron, les plumes !
L'avenue de la République dans tous ses états : après le goudron, les plumes !
L'avenue de la République dans tous ses états : après le goudron, les plumes !
L'avenue de la République dans tous ses états : après le goudron, les plumes !
L'avenue de la République dans tous ses états : après le goudron, les plumes !
L'avenue de la République dans tous ses états : après le goudron, les plumes !
L'avenue de la République dans tous ses états : après le goudron, les plumes !
L'avenue de la République dans tous ses états : après le goudron, les plumes !
L'avenue de la République dans tous ses états : après le goudron, les plumes !
L'avenue de la République dans tous ses états : après le goudron, les plumes !
L'avenue de la République dans tous ses états : après le goudron, les plumes !
L'avenue de la République dans tous ses états : après le goudron, les plumes !
L'avenue de la République dans tous ses états : après le goudron, les plumes !
L'avenue de la République dans tous ses états : après le goudron, les plumes !

L'avenue de la République dans tous ses états : après le goudron, les plumes !

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Commenter cet article
L
Leon
17/02/2020 22:31
Il y a quelques jolies façades à valoriser mais avant faudrait changer changer d’équipe d’urbanisme vu le massacre de la place J Brel
Répondre
M
M
17/02/2020 10:39
Je ne vois pas trop où est la priorité, mais si c'est juste pour foutre des sous en l'air allons y. Normalement en bon père de famille quand le midi il y a pas à manger pour tous, on ne parle pas de remplacer les auto-bloquant de la terrasse.
Répondre
L
LoL
01/03/2021 22:57
Effectivement , un pavé de bœuf est plus apprécié dans l'estomac en cette période de vache maigre,qu'un pavé auto-bloquant mal placé et renvoyé sur la caboche de l’affamé, il le digère moins bien dans ce cas là!! :-))

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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