Si vous connaissez des élus, de vrais amoureux du patrimoine, qui seraient prêts à se battre pour une maison historique, on veut bien vous les échanger contre nos élus vierzonnais, dogmatiques, idéologiques et têtus. On aura l'air malin, lors des journées du patrimoine, quand on vantera le peu qu'on a en expliquant que ce qui nous reste, on le refourgue à un privé, sous prétexte qu'une maison de patron (celle de Célestin Gérard, créateur de la Société Française, ça fait tâche dans une mairie prolétaire !
Nos élus laissent déjà en ruines, les fours à globe, la maison dite Jeanne d'Arc, le B3 de la Française, ça peut être allé maintenant, non ? Alors, n'hésitez pas à nous envoyez d'autres élus, on veut bien vous céder les nôtres d'autant qu'une infime partie des Vierzonnais a voté pour eux.
Où sont les défenseurs du patrimoine, à part le Cercle historique et les Amis du musée, contre cette vente également. La plus grosse association de patrimoine industriel et agricole de Vierzon, qui existe depuis plus de vingt ans, reste muette. Pourtant, elle en aurait des revendications : la mémoire industrielle et agricole est baladée depuis plus de deux décennies et elle encaisse dans broncher. Pas de musée, pas de travée dans le B3, un sombre hangar où sont stockés les tracteurs et les locomobiles. La subvention pour payer le loyer du hangar suffit-elle à ranger vos opinions au fond de votre poche ?
C'est toute l'histoire de la Française, de la Case, des tracteurs et des collectionneurs que la ville conchie avec une certaine délectation. Où sot les défenseurs du patrimoine agricole de Vierzon ?
La Mémoire, l'Amicale de la Société-Française, les amoureux du patrimoine vierzonnais à travers la France, les collectionneurs ? Défendre l'histoire de Vierzon et la place de son machinisme agricole, ce n'est pas seulement attendre sagement qu'une décision tombe du ciel et qui ne tombera jamais d'ailleurs.