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Vierzonitude

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Pourquoi ne collecte-t-on pas les sapins comme Châteauroux ?

Publié par vierzonitude sur 5 Janvier 2019, 07:30am

Châteauroux : vos sapins sont collectés et recyclés en compost pour les agriculteurs

Châteauroux : vos sapins sont collectés et recyclés en compost pour les agriculteurs

https://www.francebleu.fr/infos/societe/chateauroux-vos-sapins-sont-collectes-et-recycles-en-1546600734

Châteauroux le fait et pas nous. "14 points de collecte ont donc été installés à Châteauroux depuis ce mercredi 2 janvier, jusqu'au 18 janvier. Place Saint-Christophe, square Charles de Gaulle, ou encore Place Sainte-Hélène. Les sapins deviennent ensuite du compost."

A Vierzon, les sapins vont finir sur les trottoirs alors que l'on pourrait très bien organiser des points de collecte. Mais non, les Vierzonnais doivent emmener leurs sapins à la déchetterie alors que toute l'année,  les encombrants traînent sur les trottoirs.

"Tous les jours, deux personnes font le tour des parcs à sapins pour récupérer les arbres. En trois jours, 150 sapins ont déjà été ramassés", souligne Simon Policante, responsable du service des déchets à l'agglomération de Châteauroux. Cela doit permettre de limiter les dépôts sauvages qui sont amendables. 


La mairie a mis ce système en place pour la première fois fin 2016, début 2017. Avant, les sapins étaient enfouis mais cette méthode appartient désormais au passé. "Les sapins sont broyés, mélangés à d'autres déchets verts et on en produit du compost que les agriculteurs peuvent ensuite acheter", souligne Simon Policante. 

 

Pourquoi ne collecte-t-on pas les sapins comme Châteauroux ?

Un lecteur de Vierzonitude nous a envoyé des photos du système parisien de collecte des sapins de Noël. Le système vierzonnais demande de les déposer en déchetterie. "Pour 2019 lancez un concours de photos avec une remise de prix à celui qui prendra le plus de sapins abandonnés sur les trottoirs", propose ce lecteur. Chiche !

Pourquoi ne collecte-t-on pas les sapins comme Châteauroux ?
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O
Ouizaard
05/01/2019 08:50
Un système de collecte comme à Paris et Chateauroux!!???Mais vous n'y pensez pas enfin!!!Ça ferait de Vierzon une ville française à part entière!Le problème de Vierzon c'est que ce n'est pas en France et qu'on ne sait pas où ça se trouve.Enfin,créer des points de collectes,quel intérêt?Pourquoi faire simple et decarbonne quand on peut faire compliqué et polluer.Car à Vierzon on aime le CO2 et le dioxyde d'azote.
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J
Je consulte
30/12/2018 10:03
Merci pour cette publication.Il est toujours intéressant de voir comment travail nos voisinsVierzon a une richesse:ses espaces verts.Raison de plus de produire du compost et de pratiquer le paillage.Et avec ce système,aucun sinon peu de déplacements routiers.et bien peu d'emissions de CO2.A moins que le broyeur ait un moteur thermique.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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