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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Py à la présidence des Prédateurs ou le retour de Pierre-Yvon Gomez

Publié par vierzonitude sur 6 Juillet 2019, 05:20am

Pierre-Yvon Gomez, Py pour les intimes, est redevenu le président des Prédateurs, après le départ d'Emmanuel Verdon. L'ex-directeur technique et sportif du groupe, fondateur des Prédateurs il y a plus de vingt ans, reprend les rênes du club qui a grimpé d'un échelon, cette saison, en Elite. Vierzon figure donc parmi les dix meilleurs clubs français. Avant la victoire des Prédateurs, Py nous avait accordé une interview à relire !

Prédateurs : Emmanuel Verdon dit au revoir au club - Vierzonitude

Prédateurs : Emmanuel Verdon dit au revoir au club - Vierzonitude

http://www.vierzonitude.fr/2019/06/predateurs-emmanuel-verdon-dit-au-revoir-au-club.html

L'ex-directeur technique et sportif du groupe, fondateur des Prédateurs il y a plus de vingt ans, reprend les rênes du club qui a grimpé d'un échelon, cette saison, en Elite. Vierzon figure donc parmi les dix meilleurs clubs français. Avant la victoire des Prédateurs, Py nous avait accordé une interview à relire !

Il se rappelait notamment les débuts des Prédateurs : "On a bien bossé depuis nos débuts, dehors, à Méreau et notre arrivée à Vierzon avec que des gamins. Pas grand monde croyait en notre avenir, l'aménagement  de la salle avec les gosses et les parents, je pense que c'est ce qui a permis de rester un club familial avec des convictions."

Py à la présidence des Prédateurs ou le retour de Pierre-Yvon Gomez

Dans quel état d'esprit se trouve le directeur sportif de l'équipe ?

Comme d'habitude avant de grandes échéances, stressé et penser constamment à celles-ci , mais je préfère que ce soit moi que les joueurs.

Comment avez-vous vécu la remontée de Reims en deuxième période, samedi ?

Compliquée et oppressante car on a été attentif, et on se complique la tâche.

 

Comment allez-vous préparer l'équipe ?

Quelques petits secrets (pas tous !), non pas de préparation spéciale, c'est la fin de saison, maintenant, c'est le mental, la cohésion et l'esprit de groupe qui peuvent faire la différence. Ils l'ont donc ça va.

Cette accession, c'est le rêve d'une vie sportive ?

Pour moi, oui, j'ai toujours été un compétiteur, donc la performance fait partie de mes gênes alors le plus haut niveau, c' est pour moi le Graal.

 

Samedi, le chaudron de l'Entrepose sera bouillant. Comment préparez-vous ce qui sera de toute façon une fête ?

Ça donne du boulot aux bénévoles et tout préparer sans penser au résultat est difficile, écran géant et une salle comble on ne pourra que remercier nos partenaires et supporters qui sont toujours derrière nous. Je suis quand même surpris de l'engouement année après année.

Quel message allez vous adresser aux joueurs juste avant d 'aborder cette dernière ligne droite ?

On ne se rappellera que du vainqueur.

Que dites-vous aux supporters et aux Vierzonnais ?

Déjà merci ! Et faites du bruit comme d'habitude, vous êtes les numéros 1 en France, il faut que l'on vous mérite.

Avez-vous conscience que samedi soir, le club va peut-être changer d'échelle ?

Bien sûr mais c'est bien pour nous et notre ville, et le travail fourni par nos bénévoles souvent sur le pont, ils ne rechignent pas aux tâches mais bon on se prépare et on aura encore plus de boulot.

Vous avez un gri-gri, un portez bon,heur que vous porterez sur vous samedi soir ?

Je me prépare toujours pareil et je me mets toujours au même endroit sur le banc. J'ai aussi un petit rite avec Aurelien et des fois un sous vêtement !

 

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S
Simeoni Corsica
10/05/2019 15:55
Je ne souhaite que du bonheur pour demain soir!Mais je sais que de plus en plus de Vierzonnais évoque la conformité de l'Entrepose et sa capacité à accueillir des rencontres d'élites.Le casse tête vierzonnais est qu'il y a à Vierzon une sur capacité d'équipements sportifs,mais qu'aucun à ma connaissance n'est en mesure d'accueillir plusieurs centaines de personnes.Et la ville n'a certainement pas les moyens de construire une nouvelle salle.Je veux que demain Vierzon gagne et monte en élite!Je veux que demain Vierzon chante et danse!Je veux que demain joueurs dirigeants et supporters pleurent de joie!Je veux que demain les vierzonnais soient unis et rassemblés par delà leur classe sociale et leurs convictions philosophiques!Mais je ne voudrais pas que les Prédateurs subissent le même sort que le club de foot de Luzenac il y a quelques années.Les Prédateurs en élite!Les Alchimistes en faillite!
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S
Simeoni Corsica
10/05/2019 15:27
Allez Vierzon!Allez les Prédateurs!Merci et bravo aux joueurs et dirigeants pour tout ce qu'ils ont réaliser en 20 ans.Quel travail!Demain ce sera Champagne à volonté si on gagne et des larmes salées amères si on perd!Allez les Predateurs!Encore un effort pour vous auto exclure de la nationale 1!Demain ce sera l'apothéose!L'ambiance me rappelle la ferveur du sc Bastia pour son parcours en coupe de France en mai 1992.Tout un peuple était derrière son équipe!Et tout s'est effondré en quelques minutes.pensées pour les victimes et leurs familles.Allez Vierzon!
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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