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Vierzonitude

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Quand la communauté de communes consent une ristourne au grand capital de Véolia !

Publié par vierzonitude sur 8 Novembre 2016, 19:42pm

Quand la communauté de communes consent une ristourne au grand capital de Véolia !

Ce n'est pas mignon ça, une petite ristourne pour l'ogre capitaliste. Chassé par la porte et accueilli à bras ouverts par la fenêtre ! Véolia eau dont le siège est installé route de Puits-Berteau a l'intention de s'implanter au Parc technologique de Sologne, allée Georges Charpark, sur un terrain d'une superficie de 4.702 mètres carrés. Comme apparemment la société Véolia ne peut pas s'implanter toute seule, elle a demandé à ce que la Société d'économie mixte de Vierzon dont le président est le maire de Vierzon lui-même, lui serve d'opérateur dans cette nouvelle implantation de l'agence vierzonnaise.
La communauté de communes vote donc d'un seul homme pour la vente d'un terrain de 4.702 mètres carrés à la Société d'économie mixte mais à 13 euros le mètre carré mais à 10 euros, soit une économie de 14.106 euros pour Véolia. A croire que le groupe côté en bourse en soit à 14.106 euros près. A moins qu'il faille compenser la perte de la l'exploitation du réseau d'eau de la ville de Vierzon devenu municipal, enfin presque.
Que la communauté de communes fasse une ristourne du même ordre à la société Picasoft qui souhaite acquérir un terrain de 1.000 mètres carrés sur le parc technologique de Sologne pour s'étendre, c'est très bien (économie relative de 3.000 euros). Mais à Véolia ! Que n'a-t-on pas entendu de la part même du député-maire à propos de Véolia, du capital, des actionnaires rincés avec l'argent des Vierzonnais, des frais de siège...
Et voilà que l'on consent une ristourne à cette entreprise du CAC 40. C'est à ne plus rien y comprendre. Il doit sans doute y avoir une bonne explication que Vierzonitude n'aura pas non plus compte tenu que les élus ne le lisent jamais, donc ils ne savent pas ce qui peut s'y écrire. Tant pis pour nous.

Véolia s'installe au parc technologique et s'offre la Sem-Vie comme aménageur, mais pourquoi ? - Vierzonitude

Véolia s'installe au parc technologique et s'offre la Sem-Vie comme aménageur, mais pourquoi ? - Vierzonitude

Après l'installation de la société Cofely (GDF Suez), prestataire de la ville de Vierzon pour le chauffage urbain, sur le centre non-routier, le long de la rocade nord, Véolia aurait réservé ...

http://www.vierzonitude.fr/2016/11/veolia-s-installe-au-parc-technologique-et-s-offre-la-sem-vie-comme-amenageur-mais-pourquoi.html

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T
thierryexpat18
08/11/2016 19:13
J'imagine qu'il y a déjà des projets sérieux pour leur anciens locaux route de Puits Berteau !
Répondre
J
Jag
07/11/2016 22:29
ceux qui lisent Vierzonitude et qui savent quelle est la sombre magouille là-dessous ne vous le diront certainement pas ...c'est le poliburo national du maire qui lui a demandé de faire des cadeaux au grand satan du capital...
Répondre
L
Lol
07/11/2016 22:18
Et pour fêter cela, aux frais des Vierzonnais, une bonne bouteille de pinard dernier cru et surtout sans eau, Monsieur le député!!,
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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