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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Quand la communauté de communes écoute Vierzonitude

Publié par vierzonitude sur 24 Novembre 2021, 15:32pm

La communauté de communes lit Vierzonitude. C'est très bien car elle a ainsi suivi l'un de nos conseils : effacer la dette de l'Ile ô artistes, rue Joffre qui, à sa grande surprise, s'est vu réclamer plus de mille euros de loyers impayés et autant d'une facture de gaz et d'électricité. Vierzonitude, fâché de faire subir cela à un commerce ouvert grâce au dispositif Coeur de ville, avait supposé que la communauté de communes pourrait faire cadeau de cette dette à ce commerce car quand on s'offre des locaux commerciaux à 212.000 euros au Forum république, hein...

Un commerce de la rue Joffre en appelle à la solidarité pour ne pas fermer - Vierzonitude

Un commerce de la rue Joffre en appelle à la solidarité pour ne pas fermer - Vierzonitude

http://www.vierzonitude.fr/2021/11/un-commerce-de-la-rue-joffre-en-appelle-a-la-solidarite-pour-ne-pas-fermer.html

Dans la presse locale, la communauté de communes a décidé d'effacer la dette de 1.053 euros concernant les loyers mais ne peut rien pour la dette d'énergie à 1.098 euros. Sans solution, l'Île ô artistes a mis une cagnotte en ligne sur lequel il y a déjà 600 euros. La CDC pourrait y glisser une subvention de 400 euros ce ne serait pas un luxe. 

Quand la communauté de communes écoute Vierzonitude

Notre communauté de communes et décidemment généreuse... avec l'argent du contribuable ! En juin dernier, le président annonçait vouloir mettre la main à la poche pour compenser la perte de la société qui exploite l'A71 en cas de passage à la gratuité de la portion entre les deux échangeurs de Vierzon. La communauté de communes finance la pollution surtout la future pollution si la plateforme gante se construit sur le parc technologique.

Quelques mois plus tard, la communauté de communes de Vierzon distribue de généreuses subventions à des entreprises qui, selon les élus Insoumis, n'en ont pas besoin. On a quand même, rappelons-le, construit via la société d'économie mixte, un nouveau siège social à Véolia dès lors qu'on lui avait retiré le marché de l'eau sur Vierzon. Une entreprise du CAC 40 qui n'aurait pas les moyens de construire elle-même ses bureaux, c'est cocasse dans une ville de gauche.

Puis, bien sûr, la communauté de communes achète des locaux commerciaux au Forum république pour réguler le marché de l'immobilier à Vierzon et empêcher la pharmacie qui est locataire de voir son loyer augmenter. Mais quelle générosité ! Que la communauté de communes est charitable ! Tant de centaines de milliers d'euros et... on réclame 1.800 euros à un commerce de la rue Joffre qui est obligé de lancer une cagnotte pour ne pas disparaître. La gauche qui engraisse les gros et délaisse les petits, ça ne ressemblerait pas à la droite ça ?

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T
tenirbon
24/11/2021 18:36
Bon d'accord on sauve un commerce mais il ne faudrait pas que cela devienne une habitude. Un commerce est sensé être viable et ne doit pas survivre grâce à l'argent du contribuable sinon pas étonnant que les impôts augmentent
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M
Maurice
09/11/2021 19:35
Merci dumond
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L
LoL
10/11/2021 10:38
Euh, il reste enfin la deuxième pompe à faire, enfin précisez nous si la brosse à lustrer vous sera bien utile , car ici on doute maintenant du sens que vous voulez nous le faire comprendre, merci de reformuler cette gentille gratitude!! :-)
V
Vierzonmito
04/06/2021 22:05
Et oui , se lever tout les matins pour aller travailler pour engraisser les autres ...et toujours se faire racketter car on paye pas assez...c'est normal a Vierzon ... faut faire du SOCIAL
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W
Wizard
03/06/2021 09:53
Une digression importante ici. <br /> Les médias se font l'echo des difficultés rencontrées par les communes pour trouver des assesseurs en vue des élections prochaines. Rien de tel semble-t-il à Vierzon. Alors la question se pose clairement de savoir par quel prodige la municipalité n'a pas ces problèmes ou n'en parle pas.<br /> La démocratie doit se démontrer et se justifier en tout temps et à tous les niveaux..
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S
Simara Paul
03/06/2021 09:35
Le président de la communauté de communes est un excellent négociateur : il a déjà acté des avantages pour ses copains sur le projet de plateforme Damoclès, et maintenant il va négocier la gratuité de l'autoroute avec Vinci pour les poids lourds après la promesse de négocier les salaires avec le futur exploitant de la plateforme Virtuo. Il est vraiment fort cet homme, il faudra lui ériger une statue sur la place Jacques Brel, au dessus de la vague en béton.
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O
Oui
03/06/2021 07:03
Si c'était la droite qui proposait ça, on entendrait hurler les élus de gauche vierzonnais.
Répondre
L
LoL
02/06/2021 21:19
Bah!! à noël , on va leur payer en cadeaux de bienvenue , tous les nouveaux camions avec leur carburant, et même la prime pollution sur nos beaux impôts et taxes, le kiff cette belle participation collective et obligatoire!! :-) <br /> <br /> Payer pour pouvoir travailler c'est nouveau et bien Vierzonnais, encore une chance que la participation est offerte avec le sourire , c'est déjà ça de gagné il parait!! :-))
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F
Fastbernie
02/06/2021 16:15
Un maire communiste et son avatar la Communauté de Communes, suppôts du grand capital!! Faire payer le citoyen pour se faire bien voir du lobby des transporteurs routiers. Ces gens n'ont donc aucune pudeur? Ils savent tout ça Place du Colonel Fabien?? Le site du PCF clame "l'humain et la planète d'abord"!! ça doit être valable partout sauf à Vierzon... Cette ville n'a décidemment pas l'équipe dirigeante qu'elle mérite... Avant son nécessaire remplacement, je préconise de changer le nom du projet Virtuo pour celui de "projet Damoclès", cela serait plus clair pour tout le monde.
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Â
Âne du Berry
02/06/2021 15:45
Dès le début de la construction de cette autoroute, cette gratuité aurait du être envisagée mais voila les personnes en place sont là pour leurs petits confort et non pour vierzon.<br /> Il aurait fallu voir sur le long terme.<br /> La preuve le responsable de la communauté de communes n’était pas en place déjà à ce moment?comme beaucoup d’autres et maintenant les contribuables doivent régler leurs incompétences.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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