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Vierzonitude

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Quand un élu socialiste donne une leçon d'obéissance, du grand art !

Publié par vierzonitude sur 12 Février 2021, 18:41pm

Quand un élu socialiste donne une leçon d'obéissance, du grand art !

Voilà qu'un élu socialiste, s'émeut à propos  d'une "certaine agitation sur l’abstention de certains élus lors du vote du budget de la Communauté de communes." Fichtre, l'heure est grave, il y a du moi dans la corde à nœuds de la majorité ! 

"Quand des élus sont membres d’un exécutif d’une collectivité et qu’ils ne votent pas le budget, pour moi c’est une incohérence politique. L’unique solution est de quitter l’exécutif en question notamment quand vous êtes vice-présidente dans cette même Communauté de communes." Hou là là, la vilaine vice-présidente qui n'a pas voté avec le doigt sur la couture du pantalon !  Au passage, notre élu socialiste se garde bien de vendre la mèche en donnant le nom de cette élue qui doit démissionner pour désobéissance !

C'est vrai qu'en matière de désobéissance, le Parti socialiste aurait des leçons à recevoir. Car à Vierzon, le P.S cuisine la couleuvre comme pas un. Normal qu'il trouve gros que certains, de LFI à EELV, écorchent de temps en temps, la belle union de façade d'une gauche vierzonnaise dont chaque membre ne supporte pas les autres ! La preuve : LFI tape sur le P.S qui tape sur LFI. Bon, ça tombe bien, les cinémas sont fermés.

Attention à la conclusion : "Mes propos sont aussi valables pour une mairie, si certains pensent être une opposition dans la majorité, cela n’est pas possible. Il faut de la cohérence politique, nous pouvons avoir des débats, des différences. Ce n’est pas la première fois qu’ils font preuve de ce manque de cohérence politique, donc si vous en n’êtes pas capable, vous devez prendre vos responsabilités." De la cohérence politique ? A Vierzon ? A gauche ? Le P.S vent de réinventer le festival du rire. C'est peut-être au P.S de prendre ses responsabilités et d'essayer de voler de ses propres ailes puisque un Insoumis, un écologiste, un communiste et un socialiste, on le voit, sont incompatibles.

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T
tenirbon
13/02/2021 18:15
J'hésite entre tordant et désespérant ou affligeant ou pathétique ou ridicule...mais rappelez moi le député Sansu n'appartenait à une sorte de majorité ou courant majoritaire quand il votait contre toutes les propositions du gouvernement Hollande<br /> En attendant cette foire d'empoigne entre PC PS LFI EELV et autres donne une bien piètre image de notre ville
Répondre
O
Oui
13/02/2021 10:25
Un socialiste vierzonnais donnant une leçon de cohérence politique ? C'est tordant !
Répondre
M
M
12/02/2021 19:12
Je me pince, pour le coup .
Répondre
L
LoL
13/02/2021 17:09
Ouais, ça donne même la colique direct, si on abuse trop sur la chose!! :-))

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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