On peut reprocher beaucoup de choses au député de la deuxième circonscription du Cher et ancien maire de Vierzon, Nicolas Sansu, (les lecteurs de Vierzonitude le savent) mais on ne peut pas reprocher au député d'être antisémite. La basse politique politicienne a frappé, lit-on dans la presse locale.
Le député Renaissance François Cormier-Bouligeon place sur le même plan le vote d'une résolution du groupe GDR de l'Assemblée nationale (essentiellement des députés communistes) accusant l’État d’Israël d’apartheid et l'absence du député Nicolas Sansu (qui s'est excusé) aux commémorations des Puits de Guerry.
On se demande comment le député Renaissance peut, grâce à une gymnastique intellectuelle telle que la souplesse du chat pouvant se nettoyer le derrière sans peiner, en conclure que les deux événements ont un rapport. La politique politicienne a ce travers, elle sent les égouts.
Si l'ancien maire de Vierzon et actuel député avait eu, ne serait-ce qu'une poussière d'antisémitisme, Vierzonitude s'en serai ému. Et habitué à dire ce qu'il pense, ce blog n'en a jamais eu la démonstration. A tel point que nous sommes persuadés que cette sortie du député Renaissance est une faute de goût.
Il aurait dû s'arrêter au fait que cette résolution, votée sur la niche parlementaire des députés GDR était malvenue, parce qu'il y a d'autres sujets territoriaux plus brûlants, ou est-ce à des députés hexagonaux de dire ce qu'ils pensent de la politique d'un pays, même si c'est Israël, mais ce parallèle avec les puits de Guerry nous renforce, à Vierzonitude qu'il est plus que temps d'arrêter ces jeux de massacre et de s'intéresser aux vrais problèmes. A moins que le député Renaissance n'en est plus sous le coude. Ce qui serait étonnant.