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Vierzonitude

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Régionales : La liste P.C/PS en tête à Vierzon suivie du RN

Publié par vierzonitude sur 20 Juin 2021, 20:23pm

Régionales : La liste P.C/PS en tête à Vierzon suivie du RN

4838 Vierzonnais sur 17.775 inscrits se sont déplacés pour voter aux régionales, soit 72% d'abstention. Une abstention record qui n'est pas propre à Vierzon mais qui, malgré tout, place la liste P.C/P.S en tête, conduite par François Bonneau au niveau de la région et par Philippe Fournié, maire-adjoint de Vierzon et vice-président de la région.

La liste sort gagnante à Vierzon avec 1916 voix (41,15%). Elle est suivie, ce n'est pas une surprise, par la liste du Rassemblement national avec 1087 voix (23,35%). Les centristes emmenés par Marc Fesneau capitalise 509 voix (10,93%). La liste de Charles Fournier (EELV) a attiré quelques mécontents de la plateforme Virtuo avec  428 voix (9,19%). La droite a réussi à gratter 413 voix, un exploit ! 

Régionales 2021 - Le Berry Républicain

Régionales 2021 - Le Berry Républicain

Régionales 2021 - candidats et résultats - Vierzon

https://www.leberry.fr/theme/elections_2021/regionales-2021/18-cher/vierzon-18100

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Commenter cet article
A
AR
23/06/2021 10:14
les élus le seront avec a peine 10 % des citoyens inscrits ?
Répondre
O
Oui
21/06/2021 09:23
Il faut croire que les Vierzonnais sont satisfaits de vivre dans une ville mal entretenue, où l'incivisme est roi, où on veut encore bétonner, où on ne valorise pas le patrimoine, où on maintient le clientélisme...
Répondre
A
AR
23/06/2021 10:02
Wisard a raison ? un peu mais tout. Je ne suis pas sur que les élus ont le pouvoir d'attirer une population cible et de surcroit la discrimination est interdite et les lois européennes favorisent le communautarisme. Et puis la vieille garde rouge n'a pas réduis Vierzon au goulag ( en précisant que " goulag" en russe veut dire " prison". Et il faut le dire , les partie ou personnalités vierzonnaise représentant la droite ou les socio démocrates sont d'une nulité affligeante.
A
AR
23/06/2021 09:53
faut pas exagérer , Vierzon n'est pas plus dégradé que d'autres villes. Et encore faudrait-il préciser " mal entretenue " quand aux incivilités n c'est surtout celle du citoyen ordinaire. Par contre je dis et redis aux politiques : quand on a le pouvoir on a des responsabilité notamment celle de l'autorité. Quand une ou un élu me dit " oui mais ON NE PEUT PAS. . ." je leur dis " si vous ne pouvez pas, démissionnez et restez chez vous" responsabilité
O
Oui
22/06/2021 07:03
Wizard a tout compris, c'est exactement ça.
W
Wizard
21/06/2021 10:50
Non, cela illustre simplement que 100 hommes déterminés et disciplinés auront toujours le dessus sur 10 000 hommes indécis et sans motivation.<br /> <br /> Conclusion, rien ne changera ici aussi longtemps que le PC et ses alliés auront la possibilité "d'importer" des camarades et divers autres commensaux pour remplacer la vieille garde qui part progressivement peupler les cimetières de la ville. Pas d'autre solution que la coupure de tous les robinets qui attirent ces populations cibles.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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