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Vierzonitude

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Régionales : les Verts refusent de financer des plateformes logistiques qui favorisent le tout camion

Publié par vierzonitude sur 23 Juin 2021, 18:30pm

Régionales : les Verts refusent de financer des plateformes logistiques qui favorisent le tout camion

Si la liste de François Bonneau (P.S/PC) désormais alliée à la liste EELV/LFI menée par Charles Fournier l'emporte, les prochains débats de l'exécutif risquent d'être instructifs. D'abord, il a fallu que les alliés de Charles Fournier avale la pilule de la défaite puis celle de l'alliance avec le P.S que les Insoumis rejettent toujours surtout ceux de Vierzon. Mais il a fallu aussi négocier, en dehors des places de chacun, le programme. 

Voici quelques exemples de mesures ajoutées au programme de François Bonneau dont une concerne particulièrement Vierzon, puisque le point de cristallisation de la contestation entre le bloc P.C et P.S et le bloc EELV/LFI du conseil municipal concerne bien sûr la construction d'une plateforme logistique géante sur le parc technologique, 

Ainsi, le programme de François Bonneau enrichi par les écologistes comporterait, entre autre,  cette mesure : "Le refus de financer des plateformes logistiques qui favorisent le tout camion". On verra ce que l'avenir en dira. Mais il sera facile à la communauté de communes de Vierzon de démontrer qu'il n'y aura pas du tout camion car il existe une volonté de faire un pont entre cette plateforme dont on ne sait toujours pas qui est l'entreprise qui s'installera et la plateforme rail-route de Combronde.

Qui gagnera à la fin ? On a notre petite idée...

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W
Wizard
26/06/2021 16:09
Cette élection nous permet une fois de plus d'assister aux tentatives de recyclage d'élus dont le calibre et la profondeur de vue laissent pantois. On fera le bilan plus tard, lorsque le temps sera venu.
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E
Edouard
25/06/2021 20:09
L'arnaque se poursuit donc : les Verts croient être de farouches opposants aux plateformes logistiques qui dévorent les terres, tout en s'unissant, encore une fois (comme à l'échelle communale) à des partis de bétonneurs qui déroulent le tapis rouge pour l'installation de plateformes. Ils ne nous prendraient pas pour des idiots ? Qu'on se rassure : tout ce beau monde est foncièrement d'accord, PS-PCF-EELV-FI ont tous voté pour la plateforme Virtuo en conseil communautaire (un seul conseiller s'est abstenu et a fini par démissionner). L'opposition ne peut venir que de citoyens déterminés, qui s'organisent en dehors de ces partis politiques affligeants et délégitimés par l'énorme abstention.
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J
jlm18
25/06/2021 11:10
La lutte contre le tout camion et son monde - que je distinguent des chauffeurs routiers pour a plupart exploités et corvéable - est absolument légitime tant il représente non seulement une menace pour l'environnement mais aussi économique, étant le cheval de droit de la mondialisation et de la délocalisation des productions et des usines. Je dis bravo à cette prise de position, le problème est de savoir si les actes suivront les paroles......
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A
aouf
24/06/2021 23:49
Les verts sont des extrêmistes surfant sur le changement climatique en apparence mais sur le fond, ils n'ont que des valeurs et des idées faites pour démolir toute structure et tout avenir concret à notre pays.
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W
Wizard
26/06/2021 16:05
Les verts sont avant tout des opportunistes. Il n'ont rien à dire, sinon répéter et psalmodier les mantras a la mode.
L
Lev
24/06/2021 10:36
Parce que ma Région finance un projet privé ?<br /> Et puis les promesses n’engage…
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L
LoL
24/06/2021 09:38
C'est très bien de ne pas froisser les pauvres citoyens désemparés, ça pourra servir pour plus tard comme bon argument !! :-))
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M
MICHEL LE GOFF
23/06/2021 23:49
les verts ne voient pas plus loin que leurs nez !!!!
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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