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Vierzonitude

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Réunion publique sur l'hôpital : c'est ce lundi soir salle Madeleine Sologne

Publié par vierzonitude sur 12 Octobre 2020, 09:01am

Réunion publique sur l'hôpital : c'est ce lundi soir salle Madeleine Sologne

Les élus vierzonnais vont faire le point sur la situation de l’hôpital pour en exposer les enjeux et les perspectives qui le concernent,. Une réunion publique aura lieu le lundi 12 octobre 2020 à 18h30 à la salle Madeleine Sologne en présence de Maryvonne Roux, adjointe au maire, déléguée à la santé, Haydar AAD, conseiller municipal délégué aux relations ville/hôpital et aux actions humanitaires, Cyril Lenne, directeur de l’hôpital ainsi que l’intersyndicale de l’hôpital.
 

Pourquoi la construction d'un nouvel hôpital à Vierzon n'est jamais évoquée ? - Vierzonitude

Pourquoi la construction d'un nouvel hôpital à Vierzon n'est jamais évoquée ? - Vierzonitude

C'est aussi intéressant d'avoir une autre voix, que celle officielle du Parti, à propos de l'hôpital de Vierzon. En cela, la députée a mis les pieds dans le plat, dans son interview à la pres...

http://www.vierzonitude.fr/2020/10/pourquoi-la-construction-d-un-nouvel-hopital-a-vierzon-n-est-jamais-evoquee.html

Dans une lettre adressée aux Vierzonnais, le maire de Vierzon explique, en effet qu'"il y a près de trois ans commençait une mobilisation exemplaire en faveur du maintien de tous les services de l’hôpital de Vierzon. Les efforts conjugués de toutes et tous, vous, citoyens de Vierzon, les salariés de l’hôpital, le corps médical et les élus locaux dans leur diversité ont permis de préserver et même renforcer la maternité et l’offre de soins chirurgicaux. Notre détermination commune, aujourd’hui confortée par la crise sanitaire qui démontre le bien-fondé de notre action en faveur du service public de santé, a été saluée partout dans notre pays."

La députée explique que la fermeture de l'hôpital était une rumeur - Vierzonitude

La députée explique que la fermeture de l'hôpital était une rumeur - Vierzonitude

"La députée de la majorité présidentielle réécrit l'histoire de la lutte des Vierzonnais qui a permis de maintenir la maternité et le service de chirurgie 24/24. Il n'y aurait eu, selon elle...

http://www.vierzonitude.fr/la-deputee-explique-que-la-fermeture-de-l-hopital-etait-une-rumeur

Le maire ajoute que "depuis lors, en lien avec le corps médical, avec les représentants du personnel et avec l’Agence Régionale de Santé nous œuvrons à moderniser le Centre Hospitalier de Vierzon et à renforcer l’attractivité entre la médecine de ville et l’hôpital. Depuis trois ans, vous avez été informés, associés, sollicités parce que la Santé publique est le premier service d’un territoire. Cette transparence n’est pas un supplément d’âme, c’est la condition de la réussite pour sauvegarder et améliorer l’accès aux soins pour tous."

Télécharger Lettre de Nicolas Sansu 12 octobre 2020

Lettre du maire de Vierzon à propos de l'hôpital

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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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