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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Rue de la Piscine : oh, la belle borne !

Publié par vierzonitude sur 1 Juillet 2021, 16:06pm

Photo CDC

Photo CDC

Pile-poil avant le départ de l'étape du tour de France, ça y est, la borne pour camping-cars installée rue de la Piscine a été remplacée !! 

Photo CDC

Photo CDC

La borne pour les camping-caristes, incendiée début juillet, rue de la Piscine, sans piscine, devrait être bientôt remplacée si l'on se fie aux grilles qui ont été installées autour de son emplacement. 

Rue de la Piscine : oh, la belle borne !
Rue de la Piscine : oh, la belle borne !
Rue de la Piscine : oh, la belle borne !
Rue de la Piscine : oh, la belle borne !
Rue de la Piscine : oh, la belle borne !
Rue de la Piscine : oh, la belle borne !

Post publié le 22 juillet :

On nous a reçu ça :

"Mauvaise image pour le tourisme Vierzonnais. Etant camping cariste vierzonnais, j'étais désolé de l'état de notre borne de service qui ne fonctionnait plus depuis de nombreuses années.
Les personnes en charge de cette plateforme pour campings cars se moquent totalement des campings caristes qui s'arrêtent, pourtant régulièrement sur l'aire de stationnement, malgré une borne de service qui ne permet plus de se ravitailler en eau et en électricité depuis longtemps, celle-ci avait été vandalisée.
Mais là c'est le summum, la borne en question a été totalement incendiée ainsi que les conteneurs proches. Parcourant la France dans tous les sens je n'ai jamais vu une aire dans cet état.
Voila pour mon "coup de gueule"
J'espère que cet incident de parcours va être vite réparé et que les personnes en charge de cet équipement soit un peu plus conscientes de l'importance des campings caristes dans le "bizness" du tourisme. Peut-être un mal pour un bien pour notre borne."

Rue de la Piscine : oh, la belle borne !
Rue de la Piscine : oh, la belle borne !
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Allez mes biquettes !
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L
LoL
14/06/2021 16:21
C'est très bien, comme cela on pourra également charger les vélos au passage pour aider les plus trainards du peloton!! :-))
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J
JAKIKI
14/06/2021 11:33
Si,Vierzon pourrait être une ville touristique car il y a un patrimoine historique qui demanderait à être mis en valeur!Mais voila,Mr le Maire n'a rien à faire du patrimoine historique de sa ville!
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O
Oui
14/06/2021 08:24
Il était temps !
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T
tenirbon
10/01/2021 13:57
Pas grave Vierzon n'est pas une ville touristique
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O
Oui
10/01/2021 09:53
L'impression d'abandon de ce lieu n'est malheureusement pas une exception. Combien de rues ne sont tout simplement jamais nettoyées ? On les repère facilement en voyant le mélange de déchets et de végétaux en décomposition qui s'accumulent dans les caniveaux. Ensuite, au printemps et en été, l'herbe trouve un substrat pour pousser. Quand on vous dit que la municipalité est écologiste !
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P
pierre de vierzon
20/08/2020 10:07
Quartier abandonné au malfrat, les riches camping-cars de passage n’ont que se qu’ils méritent. Montrer se qu’est une ville aux valeurs bien définis aux voyageurs si bien dotés. Pierre de Vierzon.
Répondre
L
Leon
23/07/2020 17:59
La mode est au vélo... le camping car c’est pour les vieux, c’est Gas-oil, ça pollue... pour être dans le coup, il faut une voie vélo , macadamiser le sol mais tendance Verte. Ce qui compte ce sont les 50 cyclis qui vont passer sur une bien belle piste mais vous , rien, et les Vierzonnais pourront continuer à se casser la g. Sur leurS trottoirs<br /> Mais c’est pas les mêmes subventions ! (disent-ils(
Répondre
T
thierryexpat18
23/07/2020 08:24
un bon résumé de Vierzon ! déplorable !
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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