2008-2021 : il s'est passé plus de temps, pour cette municipalité pour réfléchir à l'avenir du site de la Française que pour l'ancienne entre l'achat du site et 2008. C'est bien joli les phrases toutes faites qui donnent l'impression que les élus s'intéressent au site, mais ce n'est qu'une façade, comme celle rénovée du site de la Française qui cache le vide abyssal de l'inaction politique depuis 25 ans.
Depuis plus de deux décennies, on nous martèle que la rénovation de cet espace permettra la reconquête du centre-ville. Un bowling ? Pour aider à la reconquête du centre-ville ? Sept nefs toujours en ruines. Et quatre autres destinées à accueillir une école privée dont on n'est même pas sûr de sa pérennité ? Entre les études (couteuses) pour rien, les projets dont on savait qu'ils ne se réaliseraient pas, les opportunités qu'on attend pour remplir le vide, le site de la Française est le symbole de l'inaction politique et du manque de vision.
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A la base, la municipalité qui a acheté les locaux n'a jamais eu la jugeote de proposer un plan d'aménagement et de s'y tenir. La nouvelle arrivée en 2008 n'a pas fait mieux. Pire même : elle renie son propre passé pour faire croire que l'avenir de ce site est dans les idées qu'elle n'a pas. C'est d'une tristesse affligeante. Certains quartiers de cette ville vont être réhabilités plusieurs fois quand le site de la Française n'aura même pas eu le moindre commencement de projet cohérent. Les subventions, c'est bien joli, mais les idées c'est encore mieux, et depuis le milieu des années 1990, cet endroit souffre d'un manque chronique d'idées originales.
Alors, oser dire que ce lieu est un vaisseau amiral, oui, c'est vrai, pour le mener au naufrage, c'est certain ! Le campus numérique cache l'opportunité de créer une école privée dans un lieu qui sera soustrait au public. La communauté de communes a sauté sur cette occasion comme elle a sauté sur l'auberge de jeunesse qui ne se fera pas. Et les élus ne parlent même d'une malheureuse travée pour exposer le passé vierzonnais. Cette municipalité devait faire mieux que tout le monde. Pour ce site, elle a fait pire. La vente de la maison de Célestin Gérard à un privé en est le symbole.