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Vierzonitude

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Site LFM : dix ans plus tard, quel bilan !

Publié par vierzonitude sur 25 Janvier 2021, 10:00am

Dix ans plus tard, quel bilan que le site LFM ! Un garage en 2012, une clinique vétérinaire en 2016 (deux transfuges du centre-ville); un supermarché discount en 2020 et un projet de boulangerie industrielle ! Alors, ça, c'est de la reconquête !

 

Le déplacement de la société LFM, dans des locaux rue Saint-Exupéry, a permis de dégager une maîtrise foncière de 6,6 ha, route de Neuvy. Rappelons que LFM a quitté Vierzon et que la société qui s'était installée ensuite dans ses locaux de la rue Saint-Exupéry aussi. Pour cela, la SEMVIE a acquis un ensemble immobilier (dont on ne connaît pas le prix d'achat) qui avait abrité la SIPEM, rue St Exupéry, composé d’un bâtiment de 2.700 m2 sur une emprise foncière de 7.920 m2. La Sem-Vie a réalisé les travaux (pour un montant inconnu) permettant à la société LFM de s’implanter dans un site adapté à ses besoins.

En, 2009, LFM dispose des locaux le 1er octobre dans le cadre d’un bail commercial. Trois ans plus tard,  le groupe Leroy-Sommer annonce le regroupement de son activité vers son site d’Orléans entrainant le départ du bâtiment. En 2013, la société Huard Chartrain Emballage devient locataire du site. Deux ans plus tard, la société  quitte le bâtiment. En 2017, la société PF Ingénierie s'y installe. Début 2019, elle est mise en liquidation judiciaire. Le bien a été mis en vente au prix de 280.000 euros. Une promesse de vente a été signée en mars 2020, pour une vente en 2020.

La Société d'économie mixte rachète alors le site de la route de Neuvy pour 1.100.000 € H.T. Les divers aménagements (voiries, réseaux, espaces verts etc.) nécessaires à la nouvelle vocation du site prévoit un  budget prévisionnel global de 1.500.000 €. Presque trois millions d'euros pour une zone qui peine toujours à se remplir. Rappelons aussi que la Sem-Vie avait racheté les locaux de LFM pour tenter de maintenir l'entreprise sur Vierzon. Mais LFM est partie quand même...

Le Groupe Simmoneau achète alors le 16 septembre 2011 une parcelle de 8 402 m2 pour l’implantation de la concession automobile Renault qui part donc de la rue Gourdon pour s'installer route de Neuvy.

Le Conseil Général achète de son côté, le 17 décembre 2011, une parcelle de 9.431 m2 pour l’installation de son futur centre d’exploitation des routes. Le nouveau découpage de l’emprise prévoit des travaux d’aménagement (voirie, giratoire) pour un montant de 500.000 euros. Sauf qu'il n'y aura jamais de centre d'exploitation des routes. Le Conseil départemental vend sa parcelle à Aldi qui construit un supermarché discount.

Un permis d’aménager est délivré le 12 février 2013. Ce permis considère des travaux d’aménagement d’un montant d’environ 415 000 € ayant débuté fin septembre 2013. Les travaux d’aménagements de la deuxième phase sont achevés à la fin du 1er semestre 2014 et permettent de disposer de six lots commercialisables pour une surface totale d’environ 18.000 m2.

Une société réserve une surface de 4.200 m2 pour la création d’une concession automobile. On l'attend toujours.  La clinique vétérinaire de Sologne, installée en centre-ville achète une surface de 1.665 m2, le 4 juin 2015.  La clinique vétérinaire a ouvert au public le 17 mai 2017.

Tandis que les voiries ont été réintégrées dans le domaine public de la ville de Vierzon, cette dernière achète le terrain de la phase 3. Une surface de 2.115 m2 a été vendue le 22 mars 2019 à une société immobilière, à quelles fins, on ne sait pas. Une promesse de vente a été signée le 12 novembre 2019 pour une surface de 3950 m2 au bénéfice d'une société civile immobilière pour 158.000 euros H.T pour quelle utilité, on ne sait pas non plus. Il restera deux lots à vendre pour un total de 6.048 m2. Le rapport ne précise pas, le coût total exact avec travaux de cette zone encore en friches.

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P
Patrice choquart
25/01/2021 20:37
Monsieur Bonjour, je ne pense pas vous connaitre, en fait je ne le sais pas puisque vous n'avez pas la politesse de signer vos articles. Donc juste un mot afin de vous signaler que je ne comprends pas bien vos injures à notre égard. Pour votre information, nous avons souhaitez déménager la clinique vétérinaire de Sologne afin de devenir enfin propriétaire de nos locaux (pour ma part après 20 ans de location), pour pouvoir nous agrandir et proposer une structure plus adaptée à notre activité, avec des matériels toujours plus nombreux et encombrants. Dans nos anciens locaux, très peu de personnes venaient à pied. Notre clientèle s'étend sur plus de 30 km autour de Vierzon. Nous sommes passés de 5 vétérinaires à 8 et de 6 assistantes à 9 (aucun des vétérinaires sont nés à Vierzon, mais Vierzon nous a adoptés et nous en sommes fiers). En terme d'emploi c'est peu, mais nous ne pouvions pas nous développer dans nos anciens locaux. Se faire traiter de transfuge, c'est à dire selon le dictionnaire: un déserteur qui passe à l'ennemi, dans une ville qui a payé un si lourd tribut à l'occupation me semble honteux. Vos querelles avec la mairie m'importent peu, vos discours de politique, pas d'avantage; ce terrain nous l'avons acheté et nous n'avons aucun copinage avec la mairie, alors de grâce, garder vos injures. Bien Cordialement. Patrice Choquart
Répondre
B
Bravo rouge
25/01/2021 21:54
Un petit recadrage de temps en temps ça ne fait pas de mal!<br /> Ou remettre les pendules à l'heure.Ou les points sur les I
V
vierzonitude
25/01/2021 21:04
Il me semble que vous vous méprenez ! Je soulignais juste que, votre clinique comme le garage existaient déjà, à Vierzon. Et qu'il ne s'agit pas de créations, mais de déménagement. C'est tout ce que je signale pour trancher avec l'enthousiasme débordant de la mairie. Loin de moi également l'idée de dire que vous n'avez pas acheté le terrain. Mais il y a une différence entre une activité qui existe et qui s'installe ailleurs et une nouvelle activité. Désolé de ne pas m'être fait comprendre. Veuillez être assuré qu'il n'y a aucun mépris dans ce post, mais juste le rétablissement d'une réalité que beaucoup oublient.
K
K-marad
25/01/2021 12:39
C'est une réussite!Sans aucun doute!<br /> Merci à notre bon Maire et à notre grand Président du Pays de Vierzon!<br /> La bonne nouvelle c'est que la mairie s'engage dans un processus d'emmurement des riverains des sites commerciaux et industriels.<br /> Mais aussi dans un processus d'EXPROPRIATION comme route de Puits Berteau derrière le magasin de pièces détachées auto.<br /> A Vierzon place à l'expansion économique en expropriant les gens qui ont travaillé toute leur vie pour payer leur maison.
Répondre
M
Maurice Renaît
25/01/2021 12:02
Le bilan est globalement positif!<br /> Du béton,de la promotion,du bitume,du goudron......
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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