Où sont les hirondelles?<br />
D’après le Muséum National d’Histoire Naturelle, en 10 ans, la population d’hirondelles de fenêtre a diminué de 23% en France et la population d’hirondelles rustiques de 25%. Pour les martinets – une espèce voisine – la perte serait encore pire, de l’ordre de 46 %. Cette chute des effectifs est également ressentie en Centre-Val de Loire : ornithologues et grand public s’accordent à dire que les hirondelles sont bien moins nombreuses qu’avant, sans qu’aucun comptage précis n’y ait encore été effectué.<br />
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A l’origine de ce déclin, la raréfaction de leurs habitats avec la destruction de leurs nids ou la fermeture d’accès aux sites de nidification lors de travaux de rénovation de bâtiments. Autre cause clairement identifiée : l’artificialisation des sols, l’intensification de l’agriculture et l’utilisation massive de pesticides qui réduisent le nombre d’insectes.
Je suis au courant merci, je parlais des enseignes qui vendent de la camelote Made in China, celles qui vendent de la m* il y a en effectivement partout.<br />
Si vous sortiez un peu de chez vous vous seriez surpris de découvrir ce qui vous entoure:<br />
oui des chevaux dans les prés, des hérons qui nichent, ce genre de choses qui vous paraissent sans doute futile tant vous avez perdu votre empathie et votre curiosité. <br />
Les projets alternatifs sont légions et ce n'est pas faute de les avoir énumérés ici ou ailleurs. Si vous cherchiez à anticiper les futures problématiques de l'eau, énergétiques, climatiques, alimentaires, les développements économiques sont multiples, mais cela demande un peu plus d'ouverture d'esprit et moins de paresse intellectuelle.<br />
Car pour cela il faut sortir du dogme néo-libéral qui vous a pourri le cerveau.<br />
Vous ne proposez rien d'autre que de suivre la meute jusqu'au précipice et calquer des projets aberrant issus d'un autre âge sans mesurer les dégâts irréversibles sur nos précieuses terres du Berry.<br />
À se demander encore ce qui vous plaît dans notre région, si vous aimez tant le béton allez vivre ailleurs.
Aucun mépris envers les gens mais de la colère envers un système qui produit et enfonce les gens dans la misère. J'en suis issu et par chance et avec du travail je m'en suis sorti.<br />
Ce système donc je le combat car lorsque vous parlez d'évolution il s'agit en réalité de destruction et d'exploitation.<br />
Système que vous soutenez de facto car ici le bourgeois c'est vous.<br />
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Et vous illustrez d'ailleurs parfaitement ce que vous dénoncez: la malhonnêteté intellectuelle et le mépris bourgeois.<br />
La science documente depuis les années 70 les méfaits des activités humaines sur le climat.<br />
Leur détracteurs sont des scientifiques et des politiciens corrompus par les lobbies.<br />
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J'ai vécu 15 ans en région parisienne et j'ai vu les zones commerciales détruire des terres arables, de jolis coins de nature et des prairies englouties par des routes et des pavillons de béton.<br />
Oui je connais le péri-urbain et les zac qui colonisent les entrées de chaque ville de France, de la Drôme à la Bretagne, cette même laideur uniforme, bon dieu, voyagez.<br />
J'ai emménagé à Vierzon en pensant qu'ici on pouvait faire les choses différemment: préserver une nature qui nous nourrit, attire les urbains et les touristes. Valoriser une culture, un terroir et des spécificités locales.<br />
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Estimez vous chanceux de pouvoir jouir d'une nature préservée à votre fenêtre, c'est le cas de moins en moins de personnes.<br />
Votre "progrès" est une dystopie, et briller à votre lumière c'est mourir.
L
Le vierzonnais
13/05/2023 18:25
Mon 1er voisin est à 800 mètres, je vis en pleine nature. J'apprécie les hérons de ma fenêtre, donc aucune frustration de mon côté. Mais j'assume qu'une zone située en agglomeration (vous savez quand vous n'avez pas encore passé le panneau sortie vierzon) puisse évoluer, changer. Surtout quand cette zone est située entre 2 zones industrielles, une rocade et une autoroute. Votre ideologie vous fait croire qu'un tout petit groupe de personnes (le pseudo camp du bien) penserait mieux que l'ensemble. Et moi, je ne vous invite pas à déménager, je vous invite à nourrir votre esprit critique avec d'autres avis que le GIEC et autres. Cela suppose de sortir de l'idéologie et faire preuve d'honnêteté intellectuelle. Sortez aussi du mépris de classe. Des gens qui vont chez Action et autres, tous n'ont pas vos moyens de bobos. Je vous ai dit que vous alliez briller un jour mais je commence à douter. Reprenez-vous <br />
, mettez votre venin de côté.
B
br
13/05/2023 09:04
Ce bâtiment aurai couté encore très cher en réhabilitation pour en faire quoi ? un musée des projets ?
Honteux, mais c'est bien dans la ligne de bétonnidation de la municipalité.<br />
Il est préférable de détruire ce qui représentait l'industrie Vierzonnaise et en même temps favoriser l'intégration de pôle logistique qui représente la mondialisation donc l'importation de produits venant de Chine.<br />
Je vous rappelle que notre balance commerciale avec la Chine est déficitaire de 40 milliards donc 40 milliards de produit importé. Tout cela grâce à la complicité de nos politiques français et la position de l'Europe avec la mondialisation qui a vendu toute notre tissu industriel sur un marché très agressif et sans scrupules.
Sauf que la c'est aldi, thiriet et feuillette. Je vois que vous connaissez vierzon. Mais bon on le savait puisque vous etes la seule personne à voir des chevaux route d'ainset. On attend toujours vos projets plutôt que de critiquer ceux des autres.....
S
spam
12/05/2023 11:13
Au contraire ce commentaire est tout à fait pertinent, quand l'on constate que nos élus détruisent sans vergogne le patrimoine historique, culturel et environnemental de Vierzon. Patrimoine éminemment valorisable et facteur d'attractivité pour de nouveaux habitants.<br />
Tout ce gâchis pour une zone commerciale hideuse sans âme qui refourgue de la camelote Made in China (Gifi, Action...). Ils se tirent une balle dans le pied et nous entraînent dans le gouffre.
L
Le vierzonnais
11/05/2023 13:29
Tout ramener à cette plateforme est d'une lourdeur sans nom. Vous deviez vois ennuyer avant ce projet.
Vierzon-sur-Mer
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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