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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


SNCF : pourquoi on ne sait rien, hein, pourquoi ?

Publié par vierzonitude sur 28 Janvier 2020, 08:39am

SNCF : pourquoi on ne sait rien, hein, pourquoi ?

Quand Il n'y a pas la grève, la SNCF se noie dans ce qu'elle fait de mieux, un verre d'eau. Un train en partance de Bourges à 08h01 est annoncé voie 7. Le panneau d'affichage indique à l'heure. Tout va bien. Les passagers s'installent. Au bout de cinq minutes, rien. Le doute s'instille. Pas de contrôleur. Pas d'annonce. Par acquis de conscience, coup d'œil sur le panneau d'affichage sur la voie. A l'heure...

Les minutes passent. Le train est immobile. Mais toujours à l'heure selon le panneau. Des passagers descendent, remontent. D'autres arrivent. 08h23. Descente du train pour la voie 4, train pour Nevers via Bourges à 08h27. Celui-ci démarre. L'autre reste à quai, à l'heure toujours, avec des passagers dedans qui espérons-le n'y sont plus.

Le train pour Nevers fonce vers Bourges. Mais s'arrête en pleine voie. Sur le panneau défilant du train, on lit que ce train est à destination de Nevers et qu'il desservira les gares de Saint Pierre des Corps, Bléré la Croix. Le train repart. On espère qu'il ne fera pas demi tour.

Tout est permis. Pourquoi on ne sait rien, hein, pourquoi? 08h53, on apprend enfin qu'il y a panne de passages à niveaux. Depuis 08h01, l'info a mis 52 minutes à nous arriver, au pays du TGV, un comble. Enfin Bourges à plus de 9 heures. Depuis 08h01.

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F
Firmin Dalmede
29/01/2020 15:13
A Quoi servent les conducteurs du pôle d'appui territorial?<br /> A quoi servent les cadres bien au chaud dans leur bureau et qui sont officiellement conducteurs occasionnels?<br /> Préfèrent ils laisser supprimer les trains plutôt que de les tirer?<br /> A la sncf plus de 50% des cheminots sont cadres et maîtrise.Ils sont au chaud dans leur bureau à regarder les autres produire la richesse de l'entreprise et faire grève à leur place pour défendre le statut dont ces bura kraut bénéficient.<br /> Pendant ce temps là les syndicats de cheminots pointent du doigt nos fleurons industriels et les usagers passent à la caisse malgré les trains supprimés.<br /> Et nos élus locaux traînent Total devant la justice pour inaction climatique alors que c'est Sncf premièr transporteur routier d'Europe qu'il faudrait attaquer.<br /> En espérant que mon message soit publié......
Répondre
J
J
29/01/2020 12:06
Contrairement aux apparences, il n’y a pas de cheminots à Vierzon, ce sont des cégétistes grévistes qui parfois lorsqu’ils n’ont rien à faire conduisent des trains.<br /> Vive la privatisation de la SNCF !
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N
Non mais oh
28/01/2020 11:15
Une fois, ça m'est arrivé avec un ami en 2014 à Vierzon. On monte dans le train qui se trouve sur le dernier quai pour aller à Bourges.<br /> On monte tous, le train ne démarre pas, rien, pas de contrôleur pour le moment mais un conducteur qui lui descend et s'en va.<br /> Finalement, ils ont changé de train mais sans prévenir les passagers, c'est un passager qui est parti demander ce qui se passait et c'est là qu'il est revenu en disant qu'il faut aller voie 1.<br /> Honteux le contrôleur qui aurait pu prévenir car entre temps il était revenu brièvement, est resté dans sa cabine (conducteur) sans jamais ressortir peur de se faire engueuler par les passagers à Bourges il a attendu que tout le monde dégage pour sortir,c'était drôle car il a ouvert la fenêtre conducteur pour voir si tout le monde était parti.<br /> <br /> En gros la SNCF de Vierzon, pas très pro jusqu'au bout des ongles.
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M
mete-thenioux
28/01/2020 10:47
je comprend mieux les grevistes maintenant ah ah ah
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O
Opd
28/01/2020 22:01
Ils veulent mettre les passagers en conflits . Ne prenonts plus du tout les trains ni les bus je lance une greve des passagers et faisons une solidarité pokr transporter les passager qui nont pas de voitures solidarité entre passagers oui ou non ???

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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