Dans un post publié sur les réseaux sociaux, le candidat Christophe Doré a clairement désigné son adversaire. Pour lui, après avoir présenté les atouts de la ville, "Vierzon souffre cependant de quelques maux qui l'ont peu à peu étreinte et éteinte".
En premier lieu, "une image désastreuse au plan local, régional et national d'un dernier bastion communiste désormais devenu un repoussoir notamment économique, l'absence d'une vision stratégique sur le long et moyen terme au profit d'un court termisme calamiteux engendrant des actions menées au coup par coup sans réflexion et sans réelle concertation faisant dépenser de l'argent public en dépit du bon sens parfois, une fiscalité locale lourde et dissuasive tant vis à vis des professionnels que des particuliers et enfin, un patrimoine jamais valorisé."
Voilà qui place la mairie au milieu du village et fait deviner les principaux axes du futur projet de la liste du candidat-gendarme. "Cette spirale infernale et ce cercle vicieux solidement imprimés ne sont cependant pas sans remèdes, en rejetant une idéologie destructrice mais également les solutions toutes faites et démagogiques."
Il ne faudrait pas oublier, toutefois, qu'un autre parti "démagogique" s'est lancé dans la course à la mairie. Cela fait exactement trente ans que l'extrême droite est entré dans un conseil municipal vierzonnais. En mars 1989, la liste communiste emmenée par Fernand Micouraud avait été élue dès le premier tour,mais d'une courte tête. Mais il y avait eu aussi un élu du Front national qui était parvenu à se glisser par la porte entrouverte.
Trente ans plus tard, l'extrême droite vierzonnaise s'est installée et, étrangement, personne n'y fait vraiment attention. Chacun fait sa popotte de son côté en ignorant le danger extrémiste qui menace Vierzon. Deux listes pour un même électorat, nous 'lavons dit, c'est suicidaire pour Vierzon. Sortir le Parti communiste est un challenge, ne pas laisser entrer l'extrême droite en est un autre, tout aussi, voire plus important...