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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Un autre commerce a fermé au Forum république dans la même indifférence que les autres...

Publié par vierzonitude sur 15 Janvier 2017, 12:20pm

Un autre commerce a fermé au Forum république dans la même indifférence que les autres...

Dans l'indifférence générale, le Forum république vient de voir un nouveau commerce fermé, le quatrième sur quinze pas de porte. Servix a baissé le rideau après 26 ans de bons et loyaux services dans le quartier, mais ça ne marche plus. Pour plein de raisons : le changement du réseau de bus, les incivilités, les attroupements qui font fuir les clients, le Forum qui n'est plus attractif, l'ancien coiffeur en face qui n'a jamais trouvé de repreneur, le marchand de journaux qui a fait faillite, l'assureur parti avenue de la République. Et voilà un quatrième commerce qui ferme. Dans la même indifférence que tous les autres. Ca n'inquiète personne de voir le Forum république se vider lui aussi. Triste sort. 

Forum République : un taux de vacance de 26,66%, 15 commerces dont 4 vides (6) - Vierzonitude

Forum République : un taux de vacance de 26,66%, 15 commerces dont 4 vides (6) - Vierzonitude

Forum République : 15 pas de porte 4 sont vides 11 sont occupés Taux de vacance : 26,66% Taux d'occupation : 73,33% Le Forum République est ce nouveau centre-ville construit au début des année...

http://www.vierzonitude.fr/2016/10/forum-republique-un-taux-de-vacance-de-26-66-15-commerces-dont-4-vides-6.html

José, le patron du magasin Servix, au Forum république, tire sa révérence. Ce soir, samedi 16 janvier, il tire son rideau de fer et ira poursuivre son activité, au magasin Servix de la galerie marchande d'Hyper U. Le magasin Serix du Forum république, face au local laissé vide par le salon de coiffure parti poursuivre sa vie place Foch n'existera plus en centre-ville. Rendez-vous compte, José s'est installé en même temps que la Forum république, il y a 26 ans ! Il avait déménagé le magasin qui se trouvait rue Armand-Brunet pour l'installer dans des locaux tout neufs au Forum. Et 26 ans plus tard, les rêves de grandeur de ce... machin, moche et mal foutu flottent le ventre en l'air. 

Le Forum république n'est plus qu'un prétexte à faire vivre le supermarché, l'hôtel et la pharmacie. Le salon de coiffure est parti place Foch, l'agence d'assurance est partie avenue de la République et le marchand de journaux a fermé. José explique que l'activité manque, et que le Forum se désertifie. D'autres que lui invoquent des problèmes de sécurité, d'agression, d'un quartier où l'on n'a pas envie de venir. Et cette fermeture, un drame pour ce Forum, ne fera encore réagir personne. Normal... Que restera-t-il du Forum république ? Pas grand chose tant ce quartier artificiel n'a jamais pris, mal foutu, inesthétique, inutile. Il a chassé Monoprix du centre-ville et participé au désordre que l'on retrouve aujourd'hui. Et le pire, c'est que les promoteurs de cette abrutissante idée sont toujours élus ! A la mi-janvier, le Forum république comptera un commerce de moins, un commerce de centre-ville qui doit aller dans une galerie marchande pour continuer à vivre. Cherchez l'erreur. Si vous trouvez toujours que la réalité qu'on vous sert à longueur de bulletin municipal et de discours absurdes ressemble à celle que vous vivez, continuez à fermer les yeux.

Un autre commerce a fermé au Forum république dans la même indifférence que les autres...

On aurait aimé vous apporter de la joie au coeur à l'orée de cette nouvelle année. Mais, pas de bol, Vierzonitude a la tristesse de vous annoncer qu'un commerce va fermer au Forum république. Le magasin Servix devrait baisser le rideau au mois de janvier. Le responsable qui est au Forum république grimpe dans la galerie marchande d'Hyper U et celui qui est à Hyper U va sur Bourges. Voilà, vous savez tout. Il y a aura désormais en plus de l'ancien coiffeur, de l'ancien assureur, de l'ancien magasin de journaux, l'ancien magasin Servix. Mais tout va bien au Forum République !

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A
Athos
03/01/2017 19:40
Pour être complètement objectif, souvent ça ne vaut plus le coup de faire ressemeler ses chaussures au prix où on les achète (au pire on trouve sur YouTube comment faire même si le travail ne vaut pas celui de José).<br /> <br /> La carterie se fait sur Internet ou à la maison avec une imprimante et du bristol.<br /> <br /> Les plaques d'immatriculation ne se changent plus elle durent la vie des véhicules.<br /> <br /> Ce qui explique qu'un seul magasin avec un seul employé en galerie marchande suffit pour Vierzon.
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D
DUDU
03/01/2017 18:56
Apres avoir tué le quartier les représentants de l'assos de commerçant l'ont quittés...<br /> merci pour les autres
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J
je fais la différence mais tout de même!
31/12/2016 03:48
M.Sansu est sûrement estimable ... mais Monsieur le Maire se fiche du monde avec un tel cynisme et des méthodes tellement immondes au final qu'on ne peut que lui en vouloir!
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M
Manuel
30/12/2016 20:05
Il n'y a plus de doutes: VOTEZ SANSU ! Remarquez, ce n'est pas sa faute si les chaussures s'usent moins vite en centre ville qu'à la périphérie et moins vite à la périphérie vierzonnaise qu'à Bourges. Et les belles petites chaussures vernies d'un député, ça se répare ou ça se rachète sur le dos du contribuable ?
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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