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Vierzonitude

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Un Holly's Diner dans l'ancienne maison de pays transformée en hôtel

Publié par vierzonitude sur 5 Janvier 2019, 06:10am

Un Holly's Diner dans l'ancienne maison de pays transformée en hôtel

Annoncé dans l'ancienne maison de pays rachetée pour en faire un hôtel, le long de la rocade nord, un Holly's dîner devrait voir le jour à en croire les offres d'emplois qui ont fleuri sur le site de Pôle emploi et sur d'autres d'offres d'emplois. Ce restaurant, déjà présent à Bourges, à Avaricum, sera installé à côté du Courte-Paille et un peu plus loin, un restaurant routier. A suivre.

 

Un Holly's Diner dans l'ancienne maison de pays transformée en hôtel
Un Holly's Diner dans l'ancienne maison de pays transformée en hôtel
Un Holly's Diner dans l'ancienne maison de pays transformée en hôtel

Plus l'Etat aide Vierzon à redynamiser son centre-ville et plus la communauté de communes chouchoute la périphérie ! A Bourges, la ville a fait le choix, par exemple, d'implanter un Holly's dîner en centre-ville (centre commercial Avaricum), à Vierzon, on le colle en périphérie, entre une rocade et une autoroute. C'est un choix. Plutôt de que booster le centre en y installant des commerces capables d'attirer du flux, pour parler comme les pros, on caresse la circulation autoroutière. On avoue que là, la logique nous échappe.

Ce ne sera que le troisième restaurant le long de la rocade nord : Courtepaille, un Hoilly's diner dans l'ancienne maison de pays transformé en hôtel et la Grotte qui a quitté Vignoux-sur-Barangeon pour le pôle poids-lourds. Pendant ce temps-là, le centre-ville tire la langue...  

On voit d'ici les réactions : vous ne faites que critiquer les initiatives locales... C'est à cause d'un manque de cohérence que Vierzon en est arrivée là. Avouez que c'est cocasse : un premier ministre se ramène pour parler revitalisation du centre-ville, et les élus votent l'agrandissement de deux commerces de périphérie. Il y a des locaux vides en pagaille dans le centre, on construit en périphérie. Autant transporter le centre-ville de Vierzon en périphérie... Si la communauté de communes et la ville avaient incité les investisseurs à dépenser leur argent au coeur de cette ville, nous n'aurions peut-être pas eu besoin de tendre la main....

Combien de millions d'euros investis le long de la rocade nord ? C'est phénoménal. A croire que la communauté de communes qui a désormais la compétence du commerce n'aime pas les commerces. Remarquez, la même question se pose pour la ville, Vierzon aime-t-elle ses commerces ? On construit des trottoirs et des voiries dans des zones industrielles là où il n'y a pas de piéton et on laisse crever la rue Joffre ! On concentre tous les moyens financiers en périphérie, et on laisse le centre-ville faire l'aumône. S'il reste des miettes, qu'il en profite, c'est cadeau.

 

Economie - Un P'tit Dej-hôtel, un gîte et un Holly's Diner près des autoroutes à Vierzon

Economie - Un P'tit Dej-hôtel, un gîte et un Holly's Diner près des autoroutes à Vierzon

Les travaux préparatoires ont débuté il y a trois semaines, dans l'ancienne Maison de pays à Vierzon. Rachetée par les propriétaires de l'hôtel Ibis Styles, déjà sur le site, elle va être...

https://www.leberry.fr/vierzon/economie/2018/06/13/un-ptit-dej-hotel-un-gite-et-un-hollys-diner-pres-des-autoroutes-a-vierzon_12883765.html

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Et si la vague était un peu trop haute ?
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J
Jeannot
28/11/2018 17:48
Sur la place Gabriel Péri, des travaux sont en cours pour la réhabilitation des locaux de l'ancienne crêperie puis pizzéria Toscane (ou inversement) en dessous de chez BIC immobilier<br /> Avez vous des infos?<br /> Vendredi il y avait un camion du Champêtre, un indice ou un hasard?
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V
vierzonitude
28/11/2018 17:54
non c'est un indice.... un gros indice<br />
S
Simon Rodier
28/11/2018 11:08
Elle est pas mal la nouvelle maison du pendu!Pour info on appellait la Maison du pendu une bâtisse en ruine face à Municar qui avait été superbement retapee.Mais l'heureux propriétaire fut exproprié et la maison rasée par le tracé de la rocade nord.A ce propos si Vierzonitude pouvait diffuser des photos de cet endroit avant la construction de l'A71 et bien ce serait un très beau cadeau de fin d'année.
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P
Plus
14/06/2018 16:17
Conclusion de votre article : il faut refuser les initiatives privées en périphérie. C'est sûr qu'un centre routier dans le centre ville, ce serait beaucoup plus judicieux.... Un centre-ville a besoin d'une périphérie dynamique, et vice-versa. Et au fait, il n'y avait pas déjà un restaurant dans ce bâtiment ? J'y vois plus une relance d'activité qu'une nouvelle activité concurrentielle face au centre-ville....
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A
Anonyme
13/06/2018 12:15
Pourquoi Vierzon n'attire pas les entreprises,mais à cause des idéologies communistes!On voit ou ils ont mis la ville!Les investisseurs n'ont jamais été attiré par les drapeaux rouges que l'on agite en permanence!
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V
Vincent
13/06/2018 11:54
Le centre ville de Vierzon est aussi étroit. De plus à quoi sert de construire des commerces si la ville n'attire plus d'entreprises ?
Répondre
J
J
13/06/2018 10:05
Ce n'est pas totalement surprenant bien que complètement débile. Le centre-ville est vide car dangereux et déserté, alors pour un commerçant, il y a plus de chance de réussite près de l'autoroute. C'est aussi une conséquence du contournement autoroutier de Vierzon, ça marche, plus personne ne rentre à Vierzon.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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