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Vierzonitude

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Vierzon a remporté le label Quartiers fertiles

Publié par vierzonitude sur 29 Janvier 2021, 14:33pm

Vierzon a remporté le label Quartiers fertiles

Vierzon fait partie des 27 premiers lauréats des « Quartiers fertiles » grâce à un projet de la régie de quartier intitulé "Nourrir les convergences : alimentation, emploi, santé, environnement, solidarité".

Vierzon, lauréate parmi 27 villes pour accueillir une micro-ferme - Vierzonitude

Vierzon, lauréate parmi 27 villes pour accueillir une micro-ferme - Vierzonitude

http://www.vierzonitude.fr/2020/12/vierzon-laureate-parmi-27-villes-pour-accueillir-une-micro-ferme.html

Ce projet consiste à créer et à développer une activité de production maraîchère BIO, adossée à un espace dédié à la promotion et au développement de l’alimentation durable sur le territoire de Vierzon et ses environs, l’écopôle alimentaire de la Chaponnière, tiers-lieu agricole :

- Favorisant l’installation de personnes en tant que producteur(trice)s, issu(e)s ou pas du chantier d’insertion porté par l’association C2S Services et développant des emplois dans le domaine de l’alimentation : production, transformation, logistique, négoce, administratif...

- Proposant un axe de formation important en collaboration avec le CFPPA (lycée agricole du Subdray), en s’appuyant sur les fonds du PIC-IAE.

- Contribuant au développement de la production locale bio dans le but de rendre une alimentation locale et de qualité accessible à tout(e)s, en permettant de limiter le transport des denrées

- Massifier les volumes de production à terme, en s’appuyant sur de nouvelles installations dans des logiques de coopération et de mutualisation, dans la perspective des besoins exprimés par la ville de Vierzon pour la restauration collective (collèges, lycées, EHPAD...), les autres formes de restauration hors domicile sont aussi ciblées (restaurants, notamment en lien avec le développement des projets touristiques tel que le canal de Berry à vélo)

- Permettant de sensibiliser les habitants des quartiers NPRU aux questions d’environnement et d’agriculture bio, et de construire des outils leur offrant une meilleure accessibilité à cette nature de produits alimentaires.

- S’appuyant sur les collectivités, les acteurs institutionnels, associatifs et économiques, et les habitants, cette action a vocation à travailler sur les multiples dimensions transversales de l’alimentation : santé, environnement, éthique sociale et économique, questionnant les concepts d’alimentation durable et de démocratie alimentaire.

A la Chaponnière, l'écopôle cultive la démocratie alimentaire - Vierzonitude

A la Chaponnière, l'écopôle cultive la démocratie alimentaire - Vierzonitude

Céline Millérioux, élue municipale, responsable du pôle développement durable à C2S (régit de quartier) nous explique, par le détail, ce qu'est l'écopôle alimentaire installé au moulin d...

http://www.vierzonitude.fr/2020/10/a-la-chaponniere-l-ecopole-cultive-la-democratie-alimentaire.html

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Commenter cet article
R
Rebeyrolle.
29/01/2021 18:16
C'est parfait, j'espère que l'élue FI responsable de l' écopôle de la Chaponnière va aussi s'occuper des jardins partagés promis, dans le projet de la plateforme logistique de Virtuo. Il y aura même des ruches sur les toits des 88000 m2 de hangars.Des légumes et du miel bio au milieu de milliers de camions, c'est tout bon.
Répondre
O
Oui
30/01/2021 09:21
Il suffit d'y croire !

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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