Le commerce de pièces détachées auto et de ventes de véhicules, situé rue du Bas-de-Grange, Vierzon pièces auto, n'existe plus. Jean-Louis Laroche, le patron, avait déposé le bilan. La fermeture a suivi. La petite entreprise employait encore cinq salariés. Mais cinq emplois en moins, qui va s'en soucier ? Aldi, parait-il, devrait en, créer 10, 15, 25 !
Souvenez-vous. En novembre dernier, dans la presse locale, nous lisions qu'un commerçant de la rue du Bas-de-Grange s'était fait sucrer ses places de parking devant son pas de porte. Une ligne jaune avait été tracée pour empêcher tout stationnement. La raison invoquée par l'élu chargé de la voirie était la suivante : les voitures qui stationnaient, gênaient la sortie d'un chirurgien de l'hôpital de Vierzon.

Là évidemment, face à ce genre de déclaration, on ne peut plus rien.
Ce n'était pas la dette, ni le déficit, ni le recrutement qui posaient problème à l'hôpital mais le stationnement de trois voitures rue du Bas-de-Grange. Par ailleurs, et parce que sur son autre site, rue Pasteur, il avait reçu une facture de 110 euros à payer pour exposer ses véhicules, le patron avait décidé de fermer ce site-là à la fin du mois de novembre. Malgré sept emplois créés, pas de cadeau.

Une facture de 1.300 euros à payer pour les ordures ménagères et 110 euros pour exposer des voitures sur le trottoir, ça rajoute de l'eau dans la barque. Jean-Louis Laroche avait gardé son commerce de la rue du Bas-de-Grange et rapatrié les salariés de la rue Pasteur.
Le patron de cette ex-petite entreprise estime pourtant ne pas avoir démérité : il avait créé sept emplois, ouvert un deuxième site, et comme il le regrette "personne n'est venu me féliciter d'avoir créé sept emplois." Personne, non plus, ne viendra pleurer les cinq perdus, comme les quatre de Courtepaille... Bilan : deux sites fermés, et un sentiment tenace que la création d'entreprises, à Vierzon, ce n'est pas la panacée. A moins d'être un bowling, un restaurant, une entreprise du CAC 40 ou un supermarché discount.