La Maison de la presse a fermé définitivement ses portes. Vierzonitude aussi baisse son rideau. Parce que rien ne change, parce que personne ne veut que ça change, parce que l'indifférence, parce que le silence plus bruyant que la réalité, parce que les mots sans force, parce que les virgules à bout, parce que trop de colère, parce que trop de fatigue, parce qu'il faut s'avouer vaincu, parce que l'égoïsme, parce que l'aveuglement, parce que la force des choses, parce que l'individualisme, parce que la rue Joffre, parce que la place Foch, parce qu'u commerce ferme, parce que tous les autres, parce que l'inaction, parce que la formalisme, parce que trop de politique politicienne, parce que les pavés vides, parce que tout le monde s'en fout, parce que l'on gueule en dedans, parce que les réseaux associaux, parce que T'as voulu voir Vierzon, parce que les tout puissants, parce que la révolte molle, parce que pas de révolte du tout, parce que les volets fermés, parce que les portes fermées,

parce que 27.000 habitants moins bruyants qu'un pot d'échappement de scooter, parce que la politique acide, parce que la politique sans queue ni tête, parce que le contribuable essoré, parce que le citoyen usé, parce que malgré sept poubelles sur vingt mètres il y a encore des détritus par terre, parce que des tas de tout partout, parce cette ville ratiboisée, parce que lutter pour sa ville c'est être forcément contre ceux qui l'administrent, parce la parole étouffée, parce que l'élu tout puissant, parce que le citoyen compte moins que la crotte sur le trottoir, parce que les oui-ouistes, parce que le bla-bla, parce que Vierzon n'est plus Vierzon, parce que non-Brel, parce que non-tracteurs, parce qu'il ne faut pas critiquer, parce qu'il ne faut pas dire ceci, ni cela, parce que les débats sans débat, parce que la concertation sans concertation, parce que la réalité côté face, parce que la non-réalité, parce qu'à force les cris dans le vide, parce que le renoncement égale une délivrance, parce que l'on a dit, parce qu'il reste à dire, parce qu'un jour peut-être, parce qu'un jour sûrement, pour toutes ces raisons et tant d'autres, Vierzonitude vous souhaite, à toutes et à tous, une bonne continuation.