Ce n'est pas la première fois que les urgences de Vierzon essuient des actes de violence comme ceux de lundi soir qui se sont répandus aux urgences après avoir débuté à la maternité. Il n'y a pas que les 65.000 euros de préjudice qui comptent.
A l'hôpital de Vierzon, on n'hésite pas à dire que ce qui c'est passé, lundi, à été un drame pour les familles et les soignants. Il a fallu évacuer la maternité et l'accueil des urgences.
Face à l'urgence aux urgences, un CHSCT extraordinaire s'est tenu, mardi après-midi, à la suite des graves événements de lundi soir pour lesquels un homme de 38 ans été condamné à vingt-quatre mois de prison dont quatorze ferme assorti d'un mandat d'arrêt.
Au moins deux personnels soignants étaient en arrêt de travail à la suite des violentes agressions verbales de lundi soir et du chaos qu'une vingtaine de personnes a fait régner dans les services au nom de "je vais t'égorger" à l'adresse du personnel et "on va brûler l'hôpital".
Ce n'est pas tout. L'Agence régionale de santé Centre-Val-de-Loire a reçu un courrier pour dénoncer une situation qui dure depuis 2015, aux urgences de Vierzon, suite à plusieurs agressions du personnel.
Le courrier réclame des moyens humains et financiers. Dans le service des urgences, il existe une "charte" que chacun peut lire pour lutter contre les violences, mais trop souvent le personnel y est confronté.
Trop souvent, l'impatience mêlée à l'incompréhension que les urgences traitent d'abord les urgences conduit à des tensions et à des actes de violences. Un médecin en a fait les frais encore récemment.
On attend de savoir quelles réponses seront fournies au personnel par l'Agence régionale de santé et par les deux administrateurs provisoires de l'hôpital de Vierzon.