France 3 l'a dit : Vierzon est le dernier bastion communiste, à l'ancienne, comme la purée Mousline. Nos détracteurs vont nous faire le reproche d'un anticommunisme primaire, grand bien leur fasse. Mais on se demande du communisme ou de l'anticommunisme, lequel est le plus primaire ? Car tout repose sur des paradoxes et des postures. N'oublions pas que pendant que les camarades dénoncent l'incurie de la politique d'Emmanuel Macron, leur premier en chef se régale de le guider dans sa ville...
Quand les camarades dénoncent le capitalisme dans leur feuille de chou hebdomadaire qu'est 18, Vierzon déroule le tapis rouge au capitalisme le plus effréné, en permettant la construction d'une plateforme logistique qui dénie la dignité salariale et celle même du travail. Mais pour un communiste au pouvoir, un mauvais emploi vaut mieux que pas d'emploi du tout. Et surtout, voilà du grain à moudre pour les camarades qui pourront dénoncer les conditions de travail et les faibles salaires. Le communisme vierzonnais s'auto-alimente !
Même logique farfelue avec les services publics : l'eau devient municipale et la ville augmente son prix tous les trois-quatre matins ainsi que les impôts ! La ville paie 800.000 euros par an pour un service de bus qui n'est pas adapté, a reconnu le maire. Mais mieux vaut des bus vides qui montrent que les élus de gauche sont attachés au transport public que pas de bus du tout. Ou des bus autrement. Nos camarades plaident pour la retraite à 60 ans ! Mais laisse un président communiste de CDC l'a dirigé encore à 68 !
Il n'y a pas à dire : Vierzon n'est pas comme ailleurs. Alors Vierzonitude propose une idée touristique pour la traversée de Vierzon en vélo le long du canal. Comme à Vierzon, il n'y a plus d'eau dans le canal et plus de canal en centre-ville, nous proposons un nouveau concept : le canal de Berry à coco, ce qui ne l'empêche pas de l'être aussi à vélo. "Venez traverser sur deux roues le dernier bastion communiste, venez profiter du canal à coco sans canal mais garanti avec coco." Comme nos élus ne veulent pas d'un musée international du machinisme agricole, on est bien obligé de se rabattre sur d'autres projets...