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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Voici une partie des 83% de hausse du budget voirie de Vierzon !

Publié par vierzonitude sur 8 Juillet 2019, 04:50am

Voici une partie des 83% de hausse du budget voirie de Vierzon !

On ne vous cachera pas que l'émotion nous a étreint. Devant ce spectacle rare, comment ne pas s'arrêter et immortaliser l'instant : un trottoir neuf, en dehors d'une zone industrielle. Oui c'est bien un trottoir neuf qui s'offre à vos yeux. Ceci est une partie des 83% d'augmentation du budget voirie pour cette année.

Nous devions vous le montrer tant une bordure neuve de trottoir est devenue rare depuis de nombreuses années dans cette ville. Autant qu'un coup de balai et un entretien des espaces verts de l'avenue Edouard-Vaillant (en dehors des conseils de quartier bien sûr). Si vous croisez la construction d'un trottoir neuf ou la réfection d'une voirie, surtout n'oubliez pas d'en faire une photo et de nous la joindre. Nous la publierons avec plaisir.

vierzonattitude@gmail.com

Palmarès des rues cabossées : rue de l'Hospice, rue Proudhon, rue Nivet... - Vierzonitude

Palmarès des rues cabossées : rue de l'Hospice, rue Proudhon, rue Nivet... - Vierzonitude

http://www.vierzonitude.fr/palmares-des-rues-cabossees-rue-de-l-hospice-rue-proudhon-rue-nivet.html

Le budget voirie de la ville explose de... 83% ! C'en est tellement gros, que c'en est risible à un an des élections municipales... 83% d'augmentation ! Dans leurs orientations budgétaires, la ville de Vierzon flatte avec force caresses, celles et ceux qui pestent contre des rues défoncées et des trottoirs vieillots.

"Un effort tout particulier sera réalisé en matière de voirie". Pourquoi les élections municipales ne sont-elles pas annuelles ? Nous aurons droit à "la construction et la réfection des voies, la réfection de trottoirs et les interventions sur les réseaux d'éclairage public, avec une nouvelle phase de remplacement des boules d'éclairage par de nouvelles moins énergivores, de mise aux normes des feux tricolores, du renouvellement de mobilier urbain et de sécurisation de la circulation, de signalisation, de plantations et de matériels pour le développement durable et les équipes techniques du centre technique municipal et de Chabrol".

Montant de l'addition  "1 140 140 euros, soit une augmentation de 83 %."

Reste  à connaître la liste des rues qui seront retapées, les trottoirs qui seront ragaillardis, les éclairages publics qui seront éblouis, les secteurs où les plantations pulluleront, les secteurs où le mobilier urbain sera flambant neuf. Ou faut-il regarder les résultats des bureaux de vote pour le savoir ?

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L
LoL
09/07/2019 21:12
Champagne !!!! , enfin Champomy dernier cru , soyons fous !! :-)<br /> <br /> Au moins ce trottoir n'aura pas de tâche de la beuverie du siècle !! :-)
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S
Soupalognon y crouton
19/03/2019 19:40
Une suggestion à mon blog préféré.Pourriez vous mettre une légende sous chaque photo pour préciser le lieu illustré?Merci d'avance.Ravi de lire l'ami Wizard!Surtout quand il écrit des choses pertinentes.Si tu te soucies de la faune,n'hésite pas à dénoncer les éoliennes.Lire dans le Point:"soyez écolo,prônez le nucléaire!"
Répondre
W
Wizard
19/03/2019 09:43
Eclairage moins énergivore, c'est très bien mais il faudrait songer aussi à réduire son intensité au moins dans certains secteurs. Ce qui serait favorable aux chauves souris (encore assez répandues à Vierzon), aux insectes nocturnes et accessoirement aux astronomes amateurs.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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