C'est un beau dimanche de juin, sous un soleil timide qui efface une journée de pluie. Et quand on se balade, tout à la joie de pouvoir le faire, dans une ville sans humidité, voilà que nos yeux se heurtent aux échardes de détritus, planqués sous un banc, face au lycée Henri-Brisson. Quel dommage de gâcher une promenade dans les remugles de déchets que de petits fainéants ou grands, au choix, sans scrupules, étalent à la face du monde comme un Donald Trump sans conscience sort de l'accord de Paris sur le climat. Pas étonnant que cette société charrie des mous du bulbe, myopes de surcroît, incapables de voir la poubelle à... deux mètres dans laquelle ils auraient pu verser le prolongements d'eux-mêmes après en avoir consommé le contenu. Mais comme d'habitude, à la fainéantise crasse s'ajoute l'irrespect gluant teinté de connerie épaisse et d'égoïsme feuilleté. Un jour, il faudra inventer une machine à distribuer des baffes de façon à ce que ces crétins sen prennent quelques unes et comprennent, enfin, que les poubelles ne sont pas faites que pour les chiens. Les abrutis aussi peuvent en bénéficier.