Le commissariat de Vierzon est comme l'hôpital de la vile : en déficit depuis vingt-cinq ans : le premier en effectifs, le second en argent sonnant et trébuchant (et en effectifs aussi quand même !) A Vierzon, que ce soit les gendarmes ou les policiers, ils sont tous mal logés. La caserne est hors du temps, le logement de fonction du commandant de compagnie est inhabitable car insalubre, les fenêtres du commissariat tiennent à grands renforts de scotch et donc, impossible de les ouvrir, bonjour les conditions de travail quand il y a la canicule.
Et voilà que le déficit de l'hôpital arrive en même temps que celui du commissariat. Comme ça régulièrement, il y a urgence à tirer sur la sonnette d'alarme. Dans la même semaine, le maire dénonce le déficit de l'hôpital et la CFDT celui du commissariat. Depuis vingt-cinq ans, rien ne change. Régulièrement, le commissariat est en panne d'effectifs à l'heure où la ville de Vierzon a plus que besoin de policiers dans ses rues. L'hôpital même chose. On a l'impression de revivre le même mauvais films depuis des années et des années sans que rien ne change. Mais veut-on vraiment changer les choses ?
C'est la question qu'on finit par se poser. Il y a longtemps que la commissariat, du moins les locaux, ne sont pas appropriés. En cinq ans de mandat de député, qu'est-ce qui a été fait pour le commissariat ? Pour l'hôpital, on a ajouté un IRM. Est-ce que les finances vont mieux ? C'est la grande question. On se demande si Vierzon sans son commissariat en manque d'effectifs et son hôpital en manque de finances serait encore Vierzon ?
Un éternel recommencement... fatiguant.