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Vierzonitude

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Hôpital : l'agence régionale de santé dans son aveuglement

Publié par vierzonitude sur 20 Juin 2018, 11:50am

Anne Bouygard, directrice de l'agence régionale de santé fait le point sur les dossiers chauds dans nos hôpitaux

Anne Bouygard, directrice de l'agence régionale de santé fait le point sur les dossiers chauds dans nos hôpitaux

Anne Bouygard, directrice de l'agence régionale de santé fait le point sur les dossiers chauds dans nos hôpitaux en replay sur France Bleu Berry. Retrouvez les émissions en réécoute gratuite ...

https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-de-france-bleu-berry/berry/l-invite-de-france-bleu-berry-98

Dans une interview à France Bleu Berry, Anne Bouygard, la directrice de l'agence régionale de santé a évoqué la situation de l'hôpital de Vierzon. Rien de neuf sous le soleil sauf gagner du temps...

"Pour ce qui est de Vierzon, elle assure qu'il n'y a pas d'épée de Damoclès au dessus de la tête de la maternité mais qu'il faudra une rénovation du bloc opératoire pour qu'elle soit maintenue. Elle attend qu'on lui présente un projet en ce sens", explique-t-elle à France Bleu. "J'attends ce projet qui doit être réalisé par le collectif de l'hôpital." Mais quel projet ?

De toute façon, pour rénover le bloc opératoire et donc conserver la maternité, il va falloir des financements, de l'Etat et de l'Agence régionale de santé. Pour quelles contreparties ? Pour combien de postes supprimés ? Pour quelle raison l'Agence régionale de santé ne dit-elle pas qu'elle va financer la rénovation du bloc opératoire pour le maintien de la maternité ? 

"Il n'y a pas de sujet quant au maintien de la maternité cet été", explique la directrice de l'ARS. Et après l'été, est-ce que cela deviendra un sujet ? On ne comprend plus très bien où l'ARS veut en venir...

D'autant que c'est hypocrite de la part de l'ARS qui possède un projet médicale et d'établissement sur la période de 2016-2020 dans lequel, il est clairement fait mention de la rénovation du bloc opératoire ! Comme l'écrivait déjà Vierzonitude, c'est un projet médical que l'ARS du Cntre-Val-de-Loire ne veut pas voir car il ne va pas dans le sens de suppression de services, de postes et donc d'économies.

 

Hôpital : le projet médical existant que l'agence régionale de santé refuse de voir - Vierzonitude

Hôpital : le projet médical existant que l'agence régionale de santé refuse de voir - Vierzonitude

A force que l'agence régionale de santé Centre-Val-(de-Loire, la députée Nadia Essayan et l'opposition vierzonnaise martèlent la nécessité d'un projet médical pour l'hôpital de Vierzon, c'...

http://www.vierzonitude.fr/hopital-le-projet-medical-existant-que-l-agence-regionale-de-sante-refuse-de-voir.html

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F
Fifi Loulou
20/06/2018 18:42
@Py<br /> <br /> Je me soigne pas dans le public, je me soigne dans les cliniques privées, dans ma ville j'en ai 2, donc aucun soucis, et elles se portent à merveille. :)<br /> <br /> Je suis pas concerné par Vierzon, n'y habitant plus... Mais je trouve qu'ils laissent à désirer : soins + personnel de l'hôpital.<br /> <br /> Faut être lucide, ils vont pas donner encore et encore de l'argent, si derrière rien n'est fait... Un moment faut stopper les aides.
Répondre
F
FD
30/06/2018 21:11
Fifi Loulou se soigne dans le privé parce qu il en a certainement les moyens. Ce n est pas le cas de tout le monde.
F
Fifi Loulou
20/06/2018 12:54
Ca va, un moment je pense... Elle va pas non plus donner des millions si y a pas de retour derrière... Un moment faut voir la réalité en face. Si ça doit fermer, ça fermera et c'est tout... Autant dépensé cet argent dans un projet plus solide que dans du sable mouvant qui ne ressort rien.
Répondre
A
Anne
20/06/2018 19:43
On peut aussi vous conseiller d'investir dans un bescherelle "ça" ne peut pas être un mal
P
Py
20/06/2018 13:58
J'espère que vous ne serez pas gravement malade

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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