Évidemment, ça fait prendre un bon sang de retour en arrière. François est mort, vive Casimir. Le dinosaure orange nous rappelle toutefois que notre époque est toujours aussi préhistorique.
A l'âge du kiosque de Julie, des ballons de François, de l'île aux enfants qui nous collaient devant le poste comme des chats devant un aquarium, le seul écran qu'on léchait des yeux, c'était celui de la télé, en noir et blanc puis en couleur.
On s'abrutissait aussi devant les émissions pour gosses, celles de Dorothée avec leurs génériques à la guimauve, Goldorak, Albator... Les programmes n'étaient pas moins abêtissants qu'aujourd'hui mais ils étaient moins nombreux. Le gloubiboulga de Casimir était prémonitoire.
Plus de quarante ans après, on est dedans. Bon, le générique voyage dans les têtes, François est mort, plus de ballons, plus de kiosque depuis longtemps. Casimir n'a pas bougé d'un os. On ne va pas regretter le temps où il n'y avait qu'une chaîne. On va juste regretter que le temps passe. Et, pour une journée peut-être, plus si affinités, que ne donnerait-on pas pour échouer sur l'île aux enfants.