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Vierzonitude

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Les pompiers de Foëcy installés dans leur caserne provisoire

Publié par vierzonitude sur 11 Août 2019, 08:55am

Photo amicale des sapeurs pompiers de Foëcy

Photo amicale des sapeurs pompiers de Foëcy

Les pompiers de Foëcy perdaient il y a un mois, leur centre de secours qui partait en fumée. 

"Aujourd’hui, nous emménageons dans notre nouvelle caserne"lit-on sur la page Facebook de l'amicale des pompiers de Foëcy. 

" Le parc véhicule est reconstitué à l'identique, l'ensemble du matériel nécessaire à nos missions est opérationnel, des travaux d’aménagement sont en cours par le service patrimoine et surtout, un groupe formidable qui a su se mobiliser pour faire renaître le CS « Foecy BIS » de ses cendres."

Photo amicale des sapeurs pompiers de Foëcy
Photo amicale des sapeurs pompiers de Foëcy

Photo amicale des sapeurs pompiers de Foëcy

Les pompiers de Foëcy devraient bientôt intégrer leur caserne provisoire rue Louis Grandjean.

Sur sa page Facebook, le Service départemental d'incendie et de secours écrit que  "Le 10 juillet 2019, un violent incendie a ravagé le centre d’incendie et de secours de FOECY. Devant ce drame, le Colonel MARCAILLOU a fixé comme objectif prioritaire la ré-ouverture d’un CIS provisoire pour les sapeurs-pompiers de FOECY.
Le soutien de la mairie de FOECY a été d’un grand recours puisque c’est elle qui a mis gracieusement à disposition un bâtiment.
Tous touchés par ce dramatique incendie, les efforts et la solidarité de tous se sont naturellement mis à contribution avec l’Union Départementale, les Amicales, l’équipe de soutien qui a notamment porté main forte pour la mise en état du terrain attenant au futur centre d’incendie et de secours provisoire. Les services de la direction et plus particulièrement le groupement territorial Nord, le groupement technique logistique et patrimoine, le service informatique et communication et le service des finances ont œuvré sans relâche sur ce dossier.
Aujourd’hui les travaux d’aménagement avancent rapidement, plus que quelques jours pour que le CIS soit opérationnel."

Les pompiers de Foëcy installés dans leur caserne provisoire

N'oubliez pas ! 

Les pompiers de Foëcy installés dans leur caserne provisoire

Voici les photos de la caserne incendiée publiée sur la page Facebook de l'amicale des pompiers de Foëcy. 

Les pompiers de Foëcy installés dans leur caserne provisoire
Les pompiers de Foëcy installés dans leur caserne provisoire
Les pompiers de Foëcy installés dans leur caserne provisoire
Les pompiers de Foëcy installés dans leur caserne provisoire
Les pompiers de Foëcy installés dans leur caserne provisoire
Les pompiers de Foëcy installés dans leur caserne provisoire
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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