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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Quand la section de Vierzon du PCF qualifie Vierzonitude de blog poubelle

Publié par vierzonitude sur 20 Février 2020, 16:31pm

Quand le scribe de la page facebook de la section PCF de Vierzon se retrouve en porte-à-faux avec ses propres écrits et que Vierzonitude en fait état, le réflexe est simple : l'insulte. Parce que tout ce qui n'a pas la couleur d'une carte du PCF n'est pas digne du Parti. D'où ce commentaire du scribe communiste : 

L'avantage, c'est que ce blog "poubelle" ne traîne pas sur les trottoirs de la ville comme de nombreux conteneurs le font en dénaturant l'image de la ville. Le scribe revanchard pourra toujours dire que la ville n'y est pour rien, car selon sa philosophie, la ville n'est responsable de rien mais est à l'origine de toutes les réussites. Conseillons au scribe au sang chaud de modérer ses propos et rappelons-lui que dans une démocratie, la liberté d'expression s'exerce dans le respect de l'autre. Et à défaut de débat, l'intelligence n'a jamais empêcher d'être poli, à moins de ne pas en posséder soi-même. En tout cas, la page facebook de la poubelle de Vierzonitude est assez grande pour contenir presque 5.000 abonnés quand la page facebook de la section de Vierzon du PCF n'en compte que 283. Et n'y voyons pas un gage de qualité. Sinon, ce post n'aurait pas de raison d'être.

N'empêche que sans se dédire (crime de lèse-communisme), le scribe est revenu sur ses propos : 

 

Quand la gauche communiste détraque la vérité... officielle ! - Vierzonitude

Quand la gauche communiste détraque la vérité... officielle ! - Vierzonitude

Sans doute trop pressé de clouer au pilori celles et ceux qui ne votent pour le Parti communiste et sont donc de cette droite masquée comme Zorro, le scribe qui officie sur la page de la section du

http://www.vierzonitude.fr/2020/02/quand-la-gauche-communiste-detraque-la-verite.officielle.html?fbclid=IwAR0_9WEt_6CxTzDj2P234ZwoLEzozYVSkocZNba5yrsY1NufzVSARaDw6k0

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M
Marre
20/02/2020 12:23
Qu'est-ce qu'elle m'horripile la gauche vierzonnaise ! Elle est aux aboies car elle risque la déroute aux élections ! C'est pareil dans tous les villes de France, à Lorient, c'est pareil, la gauche débile sévit de plus belle et a détruit tout.
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T
TOUTANVAG
20/02/2020 11:34
« Vierzon, notre passion commune ». Quel mauvais choix, quel mauvais slogan ! Le créateur de cette recherche d’effet d’annonce n’a aucune culture étymologique et n’a jamais étudié le Grec ancien et le latin car il aurait su que la passion, du latin patior, pati, homonyme grec πάθος (pathos) , signifie la « souffrance », le « supplice », l'« état de celui qui subit » et désigne l'ensemble des pulsions instinctives, émotionnelles et primitives de l'être humain qui, lorsqu'elles sont suffisamment violentes, entravent sa capacité à réfléchir et à agir de manière raisonnée. Remarquez, on comprend mieux ainsi le développement chaotique de notre ville.<br /> D’ailleurs, la littérature abonde de réflexions sur les méfaits de la passion. Ainsi :<br /> • « On dit que la passion emprisonne la pensée dans un cercle » - Oscar Wilde.<br /> • « Ne se passionner de rien est le secret du sage. »<br /> • « La passion promet bien plus qu'elle ne donne. » - c’est fou ce que celle-ci colle bien avec la politique !<br /> • Les trop fortes passions empoisonnent la vie.<br /> • Quand le cœur est rempli par la passion, les oreilles sont fermées aux conseils.<br /> Alors, notre passion commune, non ! Mais ce slogan est-il allé jusqu’au bout de la pensée de son utilisateur ? N’a-t-il pas été tronqué ? Dans l’inconscient du communiquant, n’est-ce pas : « notre passion commune-iste » ? Quoique, une passion commune-iste Macron-compatible, c’est assez hilarant.
Répondre
T
TOUTANVAG
20/02/2020 10:28
Les partis au pouvoir génèrent les blogs qu'ils méritent.<br /> Une poubelle, ça sert à quoi ? A y mettre les vieux trucs usagés dont on a pas besoin. Les urnes de mars pourraient bien avoir ce rôle pour certains empreints d'une grande passion soudaine mais forcément éphémère.
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C
Censure
20/02/2020 09:51
J'apprécie votre blog et le lit régulièrement, mais je ne crois pas que vous avez de leçon a donner. J'ai eu plusieurs post non diffusé car il n'allait pas dans votre sens
Répondre
C
Censure
20/02/2020 14:44
Mon expérience ma prouvé que c'est faux
V
vierzonitude
20/02/2020 10:08
Non je pense qu'ils ne convenaient pas. Tout simplement. Un mot à ne pas utiliser. Lisez les posts même ceux qui critiquent Vierzonitude y sont.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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