C'est ce qu'on appelle un aveu ! Dans le Berry, la maire de Vierzon, Corinne Ollivier, estime que le projet de plateforme logistique géante ne la fait pas rêver, elle l'avait déjà dit et elle a le mérite de le dire, contrairement aux autres élus qui s'enferrent dans leurs contradictions pourvu qu'ils puissent se targuer d'avoir créé des emplois.
Mais là où le discours change, c'est à propos de la précarité, dénoncée notamment par l'association Hangars et tout camion c'est non. La maire de Vierzon a donc reconnu que "la précarité n’existe pas que là", c'est-à-dire pas que dans la logistique, mais dans la logistique quand même.
Elle est loin la gauche du peuple, celle qui fait rêver, la gauche créé des emplois précaires et s'en félicite. Mieux, elle est épaulée dans sa basse œuvre par les syndicats, la CGT en premier qui sort ses banderoles dès qu'une mouche se pose sur une vitre et là, acquiesce, avec un cynisme déconcertant, l'exploitation de futurs salariés non formés, donc rasés gratis. Tout ça pour un bilan en 2026.
On en attendait pas moins de notre gauche vierzonnaise, à l'abri du besoin, apparatchiks de toujours avec l'argent du contribuable. "Qu'ils s'en aillent tous" disait un certain Mélenchon. Comme quoi certains refusent de s'appliquer à eux mêmes ce qu'ils aimeraient voir appliquer aux autres...