Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Que vont devenir les arbres le long de la future plateforme ?

Publié par vierzonitude sur 3 Décembre 2023, 18:50pm

Que vont devenir les arbres le long de la future plateforme ?

C'est une vraie question : que vont devenir les arbres le long de la future plateforme logistique dont les premiers travaux ont commencé. On a vu des pieux de couleurs entre les arbres, est-ce le signe qu'ils seront bientôt détruits pour laisser la place à une belle palissade ? Ou bien seront-ils conservés ? Le mystère reste entier...

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Les virées de Vierzonitude : la gare d'eau
Les virées de Vierzonitude : la gare d'eau
Je suis une pompe à l'abandon
Je suis une pompe à l'abandon
Dommage que le bâtiment soit à l'abandon
Dommage que le bâtiment soit à l'abandon
Le Pouriau s'appelait avant le café du Chambon !
Le Pouriau s'appelait avant le café du Chambon !
Halte aux bagnoles à Vierzon, revenons aux fondamentaux !
Et si on mettait les voitures à moitié pleines dans les bus vides ?
Commenter cet article
J
JLM18
05/12/2023 10:22
Question très pertinente car le sort de ces arbres est notée dans l'étude d'impact. ils devraient théoriquement être conservés pour préserver la verdure dans le nouvel océan de béton. Donc, au mieux, ils finiront comme le chêne devant le parking à camion - mort - ou ils seront abattus ou détruit pendant le chantier, les entreprises se foutant des limites des secteurs à préserver comme on le constate déjà sur le site (panneau de signalisation des zones à préserver détruit, rubalises dite de protection arrachées…). Ces gens sont des champions
Répondre
L
Le Vierzonnais
06/12/2023 09:21
"Ils devraient théoriquement" restons dans la factuel si vous vous opposez.
L
Le Vierzonnais
03/12/2023 21:12
C'est une vraie question sans intérêt. On se fout de ces quelques arbres. Marchez encore un peu et vous serez en forêt domaniale de plusieurs milliers d'hectares. Allez vous enchaîner autour, au moins vous aurez des convictions.
Répondre
L
Le Vierzonnais
04/12/2023 16:04
Oh comme tu t'ennuies, vas y travailles ton score sur tes différents pseudos. Mais tu te discredites un peu plus faute de vrais arguments....
L
Le Vierzonnais
04/12/2023 12:38
Toi tu n'y connais rien non plus à la nature puisque tu habites en ville. C'est curieux tous ces bobos qui veulent transformer les villes en pseudos campagnes. Vous êtes pathétiques vous les bobos, vous ne connaissez rien à la nature hormis sur les bouquins et vous voulez donner des leçons à la terre entière sans aucune compétence. Ces chênes n'ont aucunes splendeurs, et ont juste servi à être etêtés pour le bois de chauffage. Ils apparaissent mêmes biens fatigués. Mais comme vous n'avez ému personne avec votre zone humide, vous vous rabattez sur des arbres sans intérêt. La bêtise, je sais bien où elle est.
A
Alien_Agacé
04/12/2023 11:24
Cette question,, bien au contraire a de l'intérêt!.. En principe, ils ne risquent rien. Pourquoi? Parce que, si le projet capote (ce n'est pas parce que le permis de construire et l'autorisation d'exploitation ont été signés que le projet ira au bout. N'y aurait-il pas des trous dans la raquette du projet d'ailleurs??)... et si on abat ces belles essences pleines de caractère, la remise en état à l'identique sera à la charge de quelqu'un! La Com-Com, par exemple, ou même Virtuo... L'hémorragie financière prévisible se dessine déjà!<br /> <br /> Puisque M. Le Vierzonnais se moque du sort de ces arbres, je propose qu'on lui facture le replantage d'iceux!
S
spam
04/12/2023 10:10
Voila quelqu'un fier de son bocage, un amoureux de la nature berrichonne.<br /> Consternant de bêtise.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents