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Vierzonitude

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La Coupe de France échappe aux Prédateurs mais quel exploit !

Publié par vierzonitude sur 17 Mars 2024, 17:24pm

La Coupe de France échappe aux Prédateurs mais quel exploit !

La Coupe de France a échappé à Vierzon mais elle a pu la frôler comme jamais l'histoire de ce club ne l'avait permis. Après une demi-finale de fou avec la victoire de Vierzon contre Villeneuve, ce dimanche après-midi, ils n'ont pas pu escalader l'Everest de l'Elite : Rethel est restée une citadelle imprenable. 

Pourtant, la Coupe présentée avant le début de match a dû en faire saliver plus d'un, chez les joueurs et les Prédateurs. Mais le club vierzonnais a signé quand même un exploit, une saison de très haut niveau, une Finale à Carpentier, un match difficile contre Rethel. La frustration existe mais dans le cœur des supporteurs, les Prédateurs avaient déjà gagné la Coupe, celle du mérite.

Vierzon s'est hissée au plus haut niveau de la compétition, même si la Coupe de France à la maison aurait été la cerise sur le gâteau de cette saison. Mais Vierzon n'a pas à rougir de sa prestation. Tant du côté des joueurs que des supporteurs qui ont porté leur équipe, la ferveur a été au rendez-vous. 

Qui se serait douté, il y a 22 ans qu'une telle équipe nous ferait rêver et nous fera rêver encore. Sans regret.

C'est Rethel qui a ouvert le score, les Diables évidemment mutins ont imposé leur rythme mais Vierzon ne s'est pas laissé impressionné, quelques minutes plus tard, les Prédateurs ont égalisé. Et juste après, Vierzon prend l'avantage sur le score, avec deux buts pour les rouges et blancs contre un pour les Diables.

Mais c'est sans compter sur Rethel qui égalise et coup sur coup, prend l'avantage du match, avec trois palets dans les filets contre deux pour les Prédateurs. Mais offensifs, les Vierzonnais se rappellent au bon souvenir de leurs adversaires et égalisent à leur tour. Ils tiennent le match mais Rethel abat un coup de massue sur le score, quelques secondes avant la pause : Rethel mène quatre point à trois.

A la seconde mi-temps, les Vierzonnais ont manqué d'imagination pour percer la cage de Rethel. Les Prédateurs ont dû encaisser deux buts sans qu'aucun palet n'entre dans la cage adverse. On a senti les Vierzonnais rincés et au bout du match bien avant la fin. Rethel a même marqué un septième but avant la fin de la rencontre. Rethel signe son troisième titre en Coupe de France. Et Vierzon sa première accession en finale à Carpentier !

La Coupe de France échappe aux Prédateurs mais quel exploit !
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Les images de Carpentier !

La Coupe de France échappe aux Prédateurs mais quel exploit !
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La curiosité de Vierzonitude
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Joss Ferreira, supportrice de toujours : notre objectif est atteint, le reste c’est que du bonus
Rien n'a vraiment changé et pourtant....
Commenter cet article
A
AR
18/03/2024 10:33
j'ai rencontré la dame qui était exploitée pour faire des photos pour Vierzonitude. On s'emm ... pas. Votre collègue du BR y était LUI ( ironie bien sur)
Répondre
V
Votez Asselineau!
17/03/2024 18:00
Merci les Prédateurs!Vous écrivez une belle page d'histoire du sport vierzonnais!<br /> Bravo et merci!<br /> A Vierzon nous attendons peu des autres!A Vierzon quand on veut on peut!
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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