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Vierzonitude

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Les marcheurs de la CFDTsont passés par la Halle de Vierzon, menacée de fermeture

Publié par vierzonitude sur 5 Juillet 2015, 18:30pm

Les marcheurs de la CFDTsont passés par la Halle de Vierzon, menacée de fermeture

Les marcheurs de la CFDT sont passés par le magasin La Halle de Vierzon, à l'Orée de Sologne, un magasin menacé de fermeture depuis que le groupe Vivarte à qui appartient à la Halle notamment, a décidé de supprimer 1.600 postes et de fermer de nombreux magasins en France. Les marcheurs de la CFDT qui sont partis de l'Indre pour e rendre au siège de Vivarte en région parisienne sont passés par la Halle de Vierzon, dimanche après-midi 5 juillet. Une marche pour des emplois, voilà qui n'auraient pas du laisser indifférentes les politiques de tous bords. Hier, seules Nadia Essayan, conseillère municipale, et Irène Chapuis, conseillère municipal de la majorité,ont eu le courage personnel et politique de se déplacer pour saluer les marcheurs de la CFDT. A part ça, les autres formations politiques n'otn pas daigné se déplacer. Comme quoi, certains élus sont plus intéressés par la situation des Grecs que par celle des salariés de leur propre ville...

Les militants CFDT Vivarte (Halle aux vêtements, Halle aux chaussures, Halles aux enfants, Kookai, Etam, Naf Na, Défi mode etc...) ont décidé d’organiser une marche qui traversera sur 7 jours 7 départements, jusqu’au siège du groupe à Paris en protestation contre les 1200 licenciements programmés.

Dans le Cher , ils partiront ce dimanche 5 Juillet de Bourge,s Route de la Charité à 9 heures puis iront à La Halle à Saint-Doulchard puis passage à Mehun et arrivée prévue à Vierzon à La Halle à l'Orée de Sologne entre 17h30 et 19 heures en arrivant par le chemin des Fonderaux puis la route du Petit Rateau.

Les marcheurs de la CFDTsont passés par la Halle de Vierzon, menacée de fermeture
Les marcheurs de la CFDTsont passés par la Halle de Vierzon, menacée de fermeture
Les marcheurs de la CFDTsont passés par la Halle de Vierzon, menacée de fermeture
Les marcheurs de la CFDTsont passés par la Halle de Vierzon, menacée de fermeture

7 départements, 20 magasins, 300 kms : Une marche de l’espoir CFDT

L’ampleur de la grève, dans près de 150 magasins La Halle, est un signal fort envoyé par les salariés du groupe Vivarte.
La suppression de 1 600 postes concernera 2
500 personnes.

Le groupe Vivarte continue sa diète contre l’emploi en snobant systématiquement les organisations représentatives et le dialogue social, en excluant les salariés de mesures d’accompagnement crédibles pour la sécurisation de leur parcours professionnel.

La CFDT garde l’espérance d’un appui des députés et du gouvernement. C’est pourquoi les syndicats Services locaux, les unions départementales et régionales CFDT - ainsi que des salariés du groupe Vivarte - ont décidé de se coordonner pour organiser une marche qui traversera 6 départements jusqu’à Paris.

Le parcours de cette marche de l’espoir CFDT passera par une vingtaine de magasins La Halle et Kookaï. Elle débutera le samedi 4 juillet dans l’Indre et se terminera le vendredi 10 juillet au siège du groupe Vivarte, 28 avenue de Flandre 75 019 (Détail des haltes de la marche au verso).

Aucune réforme, aucune loi ne pourra relancer la croissance et l’activité si les entreprises ne s’engagent pas pour l'investissement et la création d'emploi.

Les marcheurs de la CFDTsont passés par la Halle de Vierzon, menacée de fermeture

La CFDT organise une marche de soutien aux salariés du Groupe Vivarte, du 4 au 9 juillet, notamment ceux des Halles aux vêtements mais aussi Halles aux Chaussures, Halles aux enfants, Defi mode, Naf Naf, KooKaï , etc.. qui partira de l'Indre, passera par le Cher, le Loir-et-Cher, le Loiret, l'Eure-et-Loire jusqu'au siège parisien de Vivarte. 15 magasins du Groupe seront visités par l’équipe CFDT (sans compter ceux de Paris). 2500 emplois sont menacés dans le groupe. L'idée est de créer le "buzz" , de faire réagir les politiques au niveau national sur le démantèlement du Groupe Vivarte. L’intérêt pour la CFDT est de soutenir les salariés.
Le groupe Vivarte a été pris sous le contrôle de fonds de pensions spéculatifs suite à une restructuration de sa dette enoctobre dernier. Depuis , ce n'est pas moins de 4 plans de sauvegarde de l'emploi et 2 sessions d'entreprise qui ont eu lieux alors que les résultats financiers du groupe sont excédentaires. Le but de la marche est d'alerter les députés et faire que les politiques prennent leurs responsabilités.

Télécharger /ob_b36461_cp-vivarte-marche-de-lespoir-cfdt26061

Le tract avec les parcours, les horaires, pour tout savoir.

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Stupéfiante découverte sur la lune vue de Vierzon !
Plus, la Halle, Festi, Ivoo, Huard-Chartrain... Nos élus ont perdu leur langue pourtant bien pendue d'habitude
Commenter cet article
B
Bezant
27/06/2015 15:58
Il ne s'agit pas de ne pas soutenir les salariés de cette entreprise mais combien l'enseigne La Halle a-t-elle fragilisé et fait disparaître des commerces et emplois de centre-ville à Vierzon et ailleurs ?
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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