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Vierzonitude

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Au treizième jour, les gilets jaunes sont aussi en rouge !

Publié par vierzonitude sur 29 Novembre 2018, 16:37pm

Photos de la page Blocage Vierzon
Photos de la page Blocage Vierzon

Photos de la page Blocage Vierzon

Au treizième jour, les gilets jaunes sont aussi en rouge !

Après le centre des finances publiques, après la Poste ce mercredi, les gilets jaunes annoncent se sont donnés rendez-vous, ce jeudi matin, à partir de 8h30, devant la mairie de Vierzon. Ils ont été reçus par le maire.

Sur la page Blocage Vierzon on peut lire :

"Deux points positifs, après c'est lui qui le dit (NDLR : on imagine que c'est le maire), ils sont dans la même merde que nous niveau taxe. Même combat. Et deuxième point, il est prêt à mettre à notre disposition du matériel. Alors attention pas tout et n'importe quoi. Déjà des choses pour notre sécurité, cône orange, plot rouge et blanc... A voir pour des barnums. Et on lui a demandé et il n'a pas dit non, après à voir chacun de son coté un point d'électricité."

Compte rendu de ce matin

Deux point positif, après c'est lui qui le dit, ils sont dans la même merde que nous niveau taxe. Même combat. Et deuxieme point il est près a mettre a notre disposition du matériel. Alors attention pas tous et n'importe quoi. Déja des choses pour notre sécurité cône orange, plot rouge et blanc......à voir pour des barnum. Et on lui a demandé et il n'a pas dit non, après à voir chacun de son coté un point d'électricité.

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Le gilet jaune c'est... Tendance !
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C
C.d.P...NON !!
29/11/2018 19:36
C'est tout de même DINGUE !!...on nous parle de Pédagogie et de Transition Ecologique alors que l'Un se barre en Argentine en Avion pendant que son Peuple est Jaune de Rage, et l' Autre descend à Bordeaux en HELICO et bloque l' AutoRoute des 2 cotés pour atterrir !!!!!!! Non mais j'y crois pas là !!...Bizzz..
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S
Simon Rodier
29/11/2018 17:55
Ah ben ça y est.Les gilets jaunes ont trouvé un costume de combat au Maire de Vierzon.Saint Nicolas de Vierzon.
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C
C.d.P...!!
29/11/2018 13:15
Yesss...et bien maintenant ce qu'il faudrait c'est que rejoignent le MOUVEMENT DES G.J. en masse:<br /> <br /> - les Agriculteurs, Routiers, Forains, Artistes, Gens du Voyage, Teufeurs, Dockers, Hackers, <br /> <br /> Policiers, Gendarmes, Etudiants, Lycéens, Sdf, MAL Logés, Hospitaliers, Ambulances, Taxis, Vrp, <br /> <br /> Maires etc..etc..!!!..(Unir Forces et Colères !!)..et pourquoi pas des Députés LREM qui refusent <br /> <br /> d'empocher leurs 5000 Boules/Mois (et avantages!) sur le dos du Peuple !! (Président 15000, <br /> <br /> Ministres 10000,...etc..)....Travaux Elysée...Vaisselle...Piscine...Produits Dérivés etc..<br /> <br /> Faire Toujours PLUS avec de MOINS en MOINS , à un moment donné ça coince et c'est Maintenant !!<br /> <br /> Union/Résistance/Désobéissance !!..BIZZZ..<br /> <br /> "Celui qui n'a pas le Courage de se Rebeller n'a pas le Droit de se Lamenter !!"..(E.R.G)..
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L
Lusor
29/11/2018 11:03
Il y a beaucoup de populisme dans cette actualité. Vierzonitude a bien du mal à y échapper aussi. On ne peut pas d'un côté réclamer le statu quo d'infrastructures hospitalières coûteuses et de l'autre refuser l'impôt. L'impôt, qu'il soit direct ou indirect, c'est la première des solidarités ! La solidarité n'est pas qu'un mot, c'est un effort concret de partage de ses richesses.
Répondre
M
Mille et Une Taxes
29/11/2018 15:19
Je serais curieux de savoir si vous payez des impôts directs, et si oui, combien ? Parce que quand on en règle beaucoup uniquement à cause d'un intense travail, évidemment, on finit par devenir populiste. Si un jour il vous arrivait d'être assujetti à des milliers d'euros d'impôts directs par an pour avoir beaucoup travaillé, vous ne feriez pas ce genre de commentaire un peu trop facile.
M
Mille et Une Taxes
29/11/2018 10:41
Paroles de Coluche :<br /> <br /> "On est dans la merde en France. On est dans la merde. (...) Pour ceux qui sont obligés de rester c'est vraiment le bordel. Il y a une pyramide sociale avec un mec en haut, tout seul. Et plus on descend, plus on est nombreux. Et quand on arrive en bas on est vraiment dans la merde", lançait-il avec comme mot d'ordre: "Remuer la merde pour que l'odeur monte jusqu'au nez de ceux qui dirigent". Dans la suite, Coluche demande à ce qu'on arrête de prendre "tout le pognon" des Français.<br /> <br /> Et encore, dans le film "Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ" en s’adressant à César : "Vous pensez qu'ils vous prennent pour des cons? Et vous avez raison mais eux aussi. Parce que depuis le temps qu'ils vous prennent pour des cons, vous êtes vraiment des cons",<br /> <br /> Et encore :<br /> <br /> Café sans caféine,<br /> Essence sans plomb,<br /> Lait sans lactose,<br /> Cigarette sans nicotine,<br /> A quand un gouvernement sans con ?
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S
Simon Rodier
29/11/2018 10:09
Sont ce les gilets jaunes qui ont récupéré le Maire ou celui ci qui les a récupérés?Il a oublié sont jaune!Bon plus sérieusement c'est plutôt bien que les élus locaux les reçoivent en mairie et les soutiennent.La Député LAREM de Cherbourg Sonia Krimi est menacée d'exclusion car coupable d'avoir porté le gilet jaune que des citoyens lui ont offert.sévère!
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T
Toutantax
28/11/2018 21:32
Sur une chaîne d'info TV, j’écoutais un débat entre spécialistes politiques qui aurait pu s’intituler : « Pour qui sonne le glas ? » selon le titre d’un roman d’Hemingway. Le verdict que j’ai compris est : « Il sonne pour la Macronie ».<br /> De la bouche des participants, l’exécutif comptait appliquer sa doctrine préférée, celle du pourrissement du mouvement. Sauf qu’un élément, auquel il ne s’attendait pas, est venu contrecarrer son plan : le fort soutien de la population qui, d’ailleurs, s’est encore accru d’après deux sondages parus ce jour. D’après ces analystes, le présent quinquennat est terminé. Face à la pression du peuple, il ne pourra plus faire de grandes réformes, notamment celle des retraites, beaucoup trop explosive. Il devra maintenant se limiter à quelques réformettes.<br /> On ne peut pas taper à répétition depuis l’étranger sur les gaulois réfractaires, les fainéants, les gens qui ne sont rien et obtenir ensuite leur assentiment. Tout a forcément un coût. D’ailleurs, cette façon de procéder m’interroge psychologiquement. Elle n’est pas du niveau d’un chef d’état français. Je la trouve collégienne. Si c’est cela le nouveau monde, qu’à l’avenir il se cantonne dans sa cour de récrée.
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U
un autre
28/11/2018 19:51
Gilets jaunes vs gilets rouges ?
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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