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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Coup de feu contre le Platinium, le bar à chicha de la rue Jules-Louis Breton

Publié par vierzonitude sur 19 Novembre 2016, 19:45pm

Coup de feu contre le Platinium, le bar à chicha de la rue Jules-Louis Breton

Vendredi soir, vers 21h30, deux voitures de police étaient stationnées devant le bar à chicha le Platinium. Normal, un coup de feu venait d'être tiré contre la vitrine. La presse locale nous apprend ainsi que "la police a ouvert une enquête". En effet, "une ogive a été retrouvée à l’intérieur du Platinium, rue Jules-Louis-Breton. Trois personnes étaient dans le bar au moment du tir. Aucune n’a été touchée".

Les faits divers s'enchaînent à Vierzon. Après que des policiers, le week-end dernier ont reçu des meubles sur la casquette avenue de la République, après qu'un homme a été séquestré cette semaine pour lui voler sa carte bancaire, voilà que ce sont des coups de feu contre un bar à chicha. Ces faits n'ont peut-être encore rapport entre eux si ce n'est qu'ils se sont déroulés à Vierzon. 

Faits divers - Un coup de feu tiré sur la vitrine d'un bar à chicha

Faits divers - Un coup de feu tiré sur la vitrine d'un bar à chicha

Une ogive a été retrouvée à l'intérieur du Platinium, rue Jules-Louis-Breton. Trois personnes étaient dans le bar au moment du tir. Aucune n'a été touchée. La brigade de sûreté urbaine d...

http://www.leberry.fr/vierzon/faits-divers/2016/11/19/un-coup-de-feu-tire-sur-la-vitrine-d-un-bar-a-chicha_12159810.html

Coup de feu contre le Platinium, le bar à chicha de la rue Jules-Louis Breton

Nouveauté, à signaler, route de Bourges, Le Platinium, deux salles, une principale de 150 m2, comprenant un écran géant pour les retransmission de match de foot ⚽️ et une salle vip de 50 m2, Ambiance assurée tout au long de votre soirée avec une bonne chicha à savourer...


Horaires d'ouverture :
Lundi : 16h00 - 1h00
Mardi : 16h00 - 1h00
Mercredi : 16h00 - 1h00
Jeudi : 16h00 - 1h00
Vendredi : 16h00 - 2h00
Samedi : 16h00 - 2h00
Dimanche : 16h00 - 2h00

Adresse de l'établissement :
30 Rue Jules Louis Breton 18100 Vierzon 📍

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R
Raspoutine
09/12/2016 22:13
Bar à chichas ? MOI qui pensait que le tabac était devenu indésirable des bars. Pas de ceux LA visiblement...
Répondre
L
lol
19/11/2016 20:03
"Vierzon city", " l'homme au pistolet d'or" est passé dans notre commune??<br /> Je constate que celui-ci est mieux armé que notre police municipale, cherchez l' erreur!!.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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