Voilà un titre, dans la presse locale, qui n'a pas du plaire à nos élus vierzonnais : "Koyo doit redevenir un site rentable à Vierzon pour rassurer les actionnaires". Car ce que l'on a pu lire, sur cette entreprise phare de Vierzon, va à l'encontre des ambitions de créations d'emplois de la communauté de communes. Etrangement, avant de lire l'article, qui aurait pu se douter que pour que Koyo soit rentable, il fallait que l'entreprise "dégraisse", pas comme au bon vieux temps de Nadella ou de Timken mais quand même.
L'entreprise de la route de Foëçy emploie actuellement deux cent cinquante salariés, dont soixante-dix intérimaires. Mais il faut rassurer les actionnaires, du coup, "le volant actuel d’intérimaires a vocation à fondre car, selon le directeur du site vierzonnais, Koyo doit tourner avec cent quatre-vingts à cent quatre-vingt-dix salariés."
Entre 60 et 70 personnes de moins sans que cela n'émeuve personne. Ce ne sont pas des licenciements secs, mais des emplois intérimaires qui sont surtout des emplois qui comptent sur le bassin de Vierzon. On lit aussi que les propriétaires japonais de Koyo sont "des industriels, pas des financiers".
Ouf, ça rassure. Car des industriels qui veulent rassurer des actionnaires en supprimant plusieurs dizaines d'emplois intérimaires ce n'est pas la même chose que des financiers qui veulent supprimer plusieurs dizaines d'emplois intérimaires pour rassurer les actionnaires.
Vie des entreprises - Koyo doit redevenir un site rentable à Vierzon pour rassurer les actionnaires
Deux ans après avoir absorbé l'activité du site normand de Moult, Koyo Bearings Vierzon, fabricant de roulements à aiguilles et à billes, appartenant au groupe japonais Jtekt, veut recouvrer d...